Rabbi Meir
Un article de Biographies.
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Sommaire |
Qui est Rabbi Meir
R.Meir descendant de Neron
L’empereur romain avait dépêcHe Néron pour détruire JERUSALEM. Lorsqu’il arriva à proximité de la ville, il voulut interroger le sort pour savoir si cela lui serait possible. Que fit-il ? Il lança une fleche du côté de l’est, elle tomba sur Jerusalem ; de même pour les 4 points cardinaux : toutes tomBerent sur Jerusalem. Il comprit ainsi qu’il réussirait dans son entreprise.
" Le Saint béni Soit-Il désire détruire son sanctuaire, mais Il me punira ensuite pour cela... "
Il prit la fuite et se convertit au Judaïsme ; Rabbi Meir fut l’un de ses descendants. (Guittin,138)
Rabbi Akiva : un des maitre de R. Meir
Rabbi AKIBA avait 24000 éLeves, les uns plus érudits en Thora que les autres. Ces étudiants périrent au cours des 33 premiers jours du Omer, parce qu’ils ne se témoignaient pas de respect mutuel. Rabbi AKIBA restaura l’Etude avec 5 nouveaux Talmidé-Hakhamim : Rabbi CHIMON BAR YOHAI ; Rabbi MEIR ; Rabbi YOSSI ; Rabbi NEHEMIA et Rabbi YEHOUDA. Ces rabbins restaurèrent la Thora entière, ils sont les rabbins de la MICHNA. (Yebamot - 63a).
Elisha ben Abouya et R. Meir
Il fut un des maître de Rabbi MEIR. Son génie était vaste et profond, mais il abandonna la foi. Son père, Abouya était un des plus riches propriétaires fonciers en Israel. A la naissance de son fils ELISHA, Abouya décida que le jour de la circoncision de l’enfant une grande fête serait célébrée. Parmi les invité Rabbi ELIEZER et RABBI YOCHOUA.
Quand l’enfant fut circoncis, on se mit à table, et, avec les vins exquis et les mots rechercHes (verse encore du vin dans mon verre), les gais propos commencèrent à circuler. Les esprits s’animèrent peu à peu, et à une conversation d’abord réglée, succédèrent bientôt des causeries plus libres, provoquées par l’entrée en scene des chanteurs et des danseuses.
A ce moment les deux docteurs se dirent l’un à l’autre : " Laissons ces gens s’occuper de leurs affaires mondaines, occupons nous de nos affaires, c’est à dire l’étude de la Thora "
Ils se retirèrent dans une autre salle et continuèrent leur étude sur la Kabala. Les deux savants étaient donc plongés dans leur discussion sur la MERKAVA ; leurs arguments étaient si justes, les questions posées si précises, qu’une " flamme divine " descendit sur eux et les entoura. Abouya se précipita dans la chambre :
" êtes-vous venus ici pour mettre le feu à ma maison ? ".Les sages lui expliquèrent que cette lumière était une suite à leur étude : " cette Loi a été promulGuee au Sinaï, au milieu de la foudre et des éclairs, et c’est elle qui dégage ces vives lueurs, que toi et tes convives avez pris pour un incendie ".
Abouya plein d’admiration, sur la puissance de la Thora, fit un voeu de consacrer son fils à cette étude. Mais, les mobiles étaient purement humain. L’enfant d’Abouya qui reçut le prénom d’Elisha montra dès son jeune age des dispositions remarquables pour l’étude. A un age encore jeune, il égalait déjà ses professeurs. L’étude ordinaire de la Loi ne suffisait plus à son ardeur ; il se porta sur la métaphysique : sur le zohar. Ce gouffre où d’autres intelligences avaient sombré. Le jeune docteur, entré, comme le dit le Talmud, dans un jardin merveilleux ( PARDES ) foula aux pieds les plantes les plus délicates ; en d’autres termes, le scepticisme devint sa doctrine. Une fois, alors qu’il étudiait la Thora dans la vallée de Guinossar, Elisha vit un homme grimper à la cime d’un palmier pour y attraper des oiseaux. La Thora interdit de prendre ensemble la mère et les oisillons. Il faut d’abord renvoyer la mère : " Afin que tes jours se prolongent ". Il vit l’homme appliquer intégralement la " mitsva " en renvoyant d’abord la mère ; mais en redescendant il fut piqué par un serpent et mourut ! OU SONT LES JOURS LONG QU’IL ETAIT SENSE DE VIVRE ?
Elisha en voyant cela devint Herétique ; on l’appela alors AHER = AUTRE .
En réalité, ces promesses de bonheur et longévité ne peuvent se rapporter qu’à l’existence de l’ame dans le monde futur. Certains de nos sages font la différence entre l’usufruit de la récompense d’une mitsva " dans ce monde " et le " capital " réservé pour le monde futur.
Il apparaît de ce midrach qu’il faut élargir le DOMAINE DE DEFINITION DE LA VIE AU MONDE FUTUR. Rabbi MEIR continua d’étudier auprès de AHER ; en Eretz Israel on disait : Rabbi MEIR a mangé la datte et rejeté le noyau. Et RABBA d’expliquer : " Pourquoi les sages sont-ils comparés à des noix ? " " C’est que les noix, même si la coquille est pleine de boue, ce qui est à l’intérieur reste propre. De même si un sage s’est avili, son enseignement ne perd pas de sa valeur ". AHER tomba malade et dut s’aliter . Rabbi MEIR alla lui rendre visite et le trouva très malade ;
- " Si je me repens à présent que je suis très malade mon repentir sera-t-il accepté ? " demanda Elisha
- " Même lorsque l’ame d’un homme est vacillante, son repentir est encore accepté. " répondit R. Meir
A ce moment Elisha se mit à pleurer et rendit son ame.
Rabbi MEIR, fidèle au maître dit : " Après ma mort, j’intercèderai pour lui et j’obtiendrai son pardon définitif ; ce jour une flamme sortira de la tombe de AHER.
Cependant Rabbi YOHANAN dit : " Quel est cet exploit d’avoir réussi à faire consumer son maître par le feu ? Il ajouta : " Quand mourrai-je pour éliminer cette fumée qui s’échappe de sa tombe " Quand Rabbi YOHANAN quitta ce monde il n’y eut plus de fumée sur la tombe de AHER.
La famille de R. Meir
Il fait partie de la La 13e génération des tannaïm, de 135 (3895) à l'an 170 (3930).
Il se maria avec Brouria, fille aînée de R. HANANIA BEN TARDION.
Rabbi MEIR a eu deux fils qui moururent de son vivant un chabbat après-midi — drame que Brouria cacha à son mari jusqu'à ce qu'il rentrat à la maison, revenant de l'académie à la fin du chabbat.
Alors seulement, elle lui annonça la nouvelle avec délicatesse et lui demanda si un objet précieux placé sous sa bonne garde devait être restitué par elle à son propriétaire. «Bien sûr!» répondit Méïr; alors, Berouryah lui montra leurs fils étendus dans la chambre et réconforta son mari accablé en citant Job (1,2l): «L'Eternel a donné, l'Eternel a repris; béni soit le monde de l'Eternel.»
Personnalité de R. Meir
Pendant les persécutions dont l'empereur Hadrien fut l'instigateur, Méïr fut l'un des rares maîtres ordonnés secrètement par R. Yehoudah ben Bava, le dernier des dix martyrs. La principale période d'activité de R. Méïr est postérieure à la mort d'Hadrien (138 è.c.), quand l'académie de Yavneh se transporta à Oucha en Galilée, où le SanHedrin fut rétabli. Nos sages disent que le nom de Rabbi Meir était en fait " Rabbi NEHOURAI " et qu’on l’appelait Rabbi Meir parce qu’il éclairait les sages dans le domaine de la HALAKHA.
Pourquoi la Halakha n’a pas été fixée selon son opinion ? c’est qu’il avait la possibilité de dire d’une chose présumée impure qu’elle était pure et de le prouver, et vice et versa. (EROUVIN,138).
RAVINA disait de lui : " Lorsqu’on voit Rabbi MEIR au Beth - Hamidrach, on a l’impression qu’il déracine des montagnes et les broie... " Rabbi AKIBA lui donna la " SMIKHA , mais il ne la reconnut pas, parce que Rabbi MEIR était encore un jeune homme à l’époque. Rabbi MEIR est nommément cité trois cent trente cinq fois dans la Michna et quatre cent cinquante-deux fois dans la Tossefta La tradition précise que si dans la Michna on trouve simplement le terme MATNITIM (on apprend dans la Michna) c’est de Rabbi MEIR dont il s’agit. Son enseignement : 1/3 HALAKHA ; 1/3 AGADA ; 1/3 MACHAL. Son antagoniste principal fut son collègue Rabbi YEHOUDA. Il n’accepta jamais de tirer un profit quelconque de la Thora et ses revenus lui venaient de ses travaux de scribe. Ses éLeves lui demandèrent une fois : Rabbi, et tes enfants qui subviendra à leurs besoins ? " S’ils deviennent des justes, les besoins seront satisfaits ; je n’ai point vu de juste délaissé, ou ses enfants obligés à mendier du pain (TéHelim 37) ; et si ce ne sont pas des justes, dois-je laisser mon bien aux ennemis de D’ ?
Rabbi MEIR était ROCH YECHIVA à cette époque car il était le plus important des éLeves de Rabbi AKIBA et cela lui conférait le premier rang. Il alla ensuite s’installer à TIBERIADE où il fonda un BETH-HAMIDRACH. L’un de ses plus grands disciples fut Rabbi YEHOUDA HANASSI, qui disait : " Si je suis plus brillant que mes collègues, c’est parce que j’ai vu le dos de Rabbi MEIR " (EROUVIN).
On rapporte qu’il donnait pour toute chose impure 48 raisons d’impureté ; et pour toute chose pure, 48 preuves de sa pureté. Rabbi MEIR fut témoin de l’assassinat et du martyre des justes de son temps. Il vit comment les romains lacérèrent le corps de son saint maître Rabbi AKIBA, avec des peignes de fer ; comment Rabbi HANANYA BEN TARDION qui rassemblait les foules et leur enseignait la Thora, fut condamné par les romains à être brûlé vif et comment YEHOUDA BEN BABA fut tué.
Mort de R. Meir
Rabbi MEIR mourut en Asie (hors d’ISRAEL) ; il demanda à ses disciples : " vous mettrez mon cercueil au bord de la mer, du côté de la Terre Sainte, afin que les passant s’écrient : Ici repose l’homme que des paroles haineuses ont chassé du pays ". Etant parti en exil, il voulait du moins n’être séparé de cette Terre qu’il avait tant Aimée que par les vagues de la mer. Ses dernières volontés furent ponctuellement exécutées ; son cercueil fut ramené plus tard et enterré à TIBERIADE, à proximité des thermes et du lac de TIBERIADE.
Dans la ville de Tibériade, le mausolée où repose Rabbi Méïr Baal haNess fut détruit à cause des tremblements de terre qui sévirent dans la région. On ne savait plus exactement où se trouvait sa tombe.
Une fois, un berger avec son troupeau vint s'asseoir sur cette fameuse pierre. Il s'assoupit et vit en rêve Rabbi Méïr Baal haNess:
Il lui dit:
"Tu te tiens en ce moment à l'endroit où je suis enterré"
Le berger se réveilla complètement ébahi et emplit de crainte, il alla dévoiler son rêve aux Sages de la ville de Tibériade. Ces derniers creusèrent à l'endroit et trouvèrent la colonne.
PS : Les avis différent quant à l'identité du Rabbi Méïr qui est enterré à Tiberiade. Selon certains il s'agit bien du Tanna R. Méïr (11e siècle è.c.), mais selon d'autres il s’agirait de R. Méïr ben Jacob, qui vint en terre d'Israël au XIIIe siècle; il existe d'autres opinions encore.
1.7. Enterré debout
Une fois, Rabbi 'haim Vital demanda à son Rav, le saint Ari zal:
"Est-ce vrai que Rabbi Meir est enterré debout?"
"C'est vrai" répondit-il.
D’après certains , il aurait fait le voeu de ne pas se coucher jusqu'à ce que le Machia'h (Messie) ne vienne.
Rabbi Méïr fut enterré debout et non pas coucHe comme les autres juifs, car chaque Tsadik, de son vivant, par son attachement aux gens de sa génération, les protège tous par son mérite.
Mais lorsqu'il quitte ce monde, il perd son contact avec ce monde-ci et son mérite ne protège plus autant qu'avant. C'est pour cela qu'on pleure sa disparition, à cause du vide qu'il entraîne dans sa génération.
Concernant Rabbi Méïr Baal haNess, grace à la racine très élevée de son ame, il protège la génération comme de son vivant, même après son départ de ce monde. Son mérite intercède pour tous.
Rabénou Yossef 'haim de Bavel écrit: "Ce n'est pas pour rien que toutes les communautés d'Israël ont la coutume de prononcer des vœux au nom de Rabbi Méïr Baal haNess. C'est afin de réveiller le mérite du Juste pour qu'il nous protège."
Le mérite de Rabbi Méïr s'apparente à un arbre vigoureux planté et se tenant bien droit. Et non pas à un arbre arracHe qui gît par terre. C'est pour cela que Rabbi Méïr est enterré en position verticale, venant nous faire une allusion à son mérite qui ressemble à un arbre vigoureux aux fortes racines et se tenant bien droit.
Pourquoi une fete de R. Meir le 14 Iyyar ?
Le tombeau de R. Meir est le site d'un pèlerinage annuel le jour de Pessah cHeni (le 14 lyyar). Le 14 Yiar on a l'habitude d'allumer des bougies pour l'élévation de l'ame de Rabbi Méïr en rajoutant des prières personnelles. En effet, il y a plus d'une centaine d'années le Rav 'haim Aboulafia inaugura le mausolée du Tsadik à Tibériade et cette date vint s'inscrire dans les anales. Donc ce n'est pas la date de la disparition de Rabbi Méïr.
Selon le Ben Ish 'hai, il est bon d'allumer des bougies pour Rabbi Méïr Roch 'Hodech Téveth.
HISTOIRES
L’Hotelier « Kidor »
Rabbi MEIR, Rabbi YEHOUDA et Rabbi YOSSI voyageaient ensemble. Rabbi MEIR avait égard au nom des personnes qu’il rencontrait. Le nom avait-il une signification heureuse, c’est que celui qui le portait avait de bonnes qualités ; était-ce un pronostic facheux,son propriétaire n’inspirait plus confiance à notre docteur ; tandis que les deux autres rabbins étaient indifférents à cet égard. La vieille de Chabbat, nos trois voyageurs pour ne pas violer la loi chabatique, s’arrêtèrent dans un village où il y avait un hôtelier répondant au nom de Kidor.
Le nom ne plut pas à Rabbi MEIR " KIDOR TAHAPOUHOT HAMA " Rabbi YEHOUDA et Rabbi YOSSI traitèrent leur camarade de visionnaire, et n’Hesitèrent pas à confier leur bourse à leur hôte. Rabbi MEIR, fidèle à ses pressentiments cacha sa bourse dans le caveau funéraire de la famille de son hôte. Il était certain qu’elle serait là en sûreté. Pendant la nuit kidor eut un songe ; il vit son père qui lui conseillait de prendre la bourse qui bourse qui était dans son caveau. Le lendemain jour de Chabbat, kidor raconta son rêve à Rabbi MEIR ; ce dernier lui dit : " comment peux-tu accorder de l’importance aux rêves " Rabbi MEIR, peu confiant, garda les abords du caveau pendant le Chabbat. A la tombée de la nuit, il reprit sa bourse, et il fit bien ; car, lorsque le dimanche matin les trois confiants rabbins demandèrent leur argent à l’hotelier, celui-çi déclara catégoriquement n’avoir rien reçu. Mais Rabbi MEIR ne perdit pas son sang froid. Il remarqua que kidor venait de manger des lentilles et qu’il en était resté une sur ses Levres. Il se mit en route avec ses compagnons pendant que kidor donnait l’argent à sa femme ; argent dont il venait de dépouiller les voyageurs. Après un quart d’heure de marche, Rabbi MEIR retourna seul à la maison de kidor et raconta à la femme de l’aubergiste que ce dernier l’envoyait pour qu’elle lui remette l’argent que lui avait confié son mari, ce dernier devant investir cet argent dans une affaire ; comme preuve de la véracité de sa mission, il ajouta : " vous avez mangé des lentilles aujourd’hui "
La femme ne douta plus et remit l’argent à Rabbi MEIR, qui alla sans plus tarder rejoindre ses amis. Lorsque kidor revint le soir chez lui, sa femme s’empressa de lui raconter qu’elle avait remis l’argent au messager qu’il avait envoYe. Décrire la fureur de kidor est impossible. Il comprit que c’était un des hôtes de la veille qui avait repris son argent volé et il se vengea en tuant sa femme.
La sœur de Brouria
Une soeur de Brouria fut enlevée par les romains et envoYee à Rome, cela pour punir la ténacité de Rabbi HANANYA et de le déshonorer dans la personne de ses enfants.
Brouria dit à son mari : " C’est une chose odieuse pour moi de savoir que ma sœur est vouée à la honte ". Rabbi MEIR se munit d’une bourse remplie de dinars et partit en disant : " Si elle est restée pure, je la sauverais par un miracle ; sinon, le miracle ne se produira pas ". Prenant les allures d’un cavalier romain, il alla trouver la jeune fille et se convainquit bientôt par ses réponses qu’elle était toujours digne de sa famille. Se rendant auprès de son gardien, il lui dit : " cède-moi cette jeune fille - Je ne puis, répondit le gardien, car je dois remettre aux agents du trésor public le prix de son déshonneur. Prends cette bourse, lui dit Rabbi MEIR ; tu garderas la moitié pour toi, et chaque fois que l’on te demandera de l’argent tu en donneras du restant. Mais quand cette moitié sera épuisée que ferais-je ? répondit l’homme. Tu diras : " D’ de MEIR, viens à mon secours " et tu seras sauvé ! Est-ce bien vrai ? demanda la gardien. Il y avait autour d’eux des chiens méchants qui mordaient les passants : Le gardien de la jeune fille leur jeta un peu de terre, et les chiens se précipitèrent sur lui. Il s’écria alors : " D’ de MEIR, viens à mon secours ! " et les chiens le lachèrent. Convaincu par ce miracle, il donna la jeune fille à Rabbi MEIR. Le gouverneur, ayant appris cet enLevement, s’empara du gardien et le condamna à la potence. " D’ de MEIR réponds moi ! implora-t-il. Il fut impossible de le pendre. Les bourreaux l’interrogèrent et il raconta son histoire. Aussitôt le signalement de Rabbi MEIR fut envoYe à tous les gouverneurs et Rabbi MEIR dut se sauver. Quelque temps après, Rabbi Meir fut identifié par un groupe de gens qui tentèrent de l'attraper. Il s'enfuit et se dissimula dans une cuisine où des mets pour non-juifs étaient apprêtés. Il trempa un doigt dans la casserole et suça le deuxième. Ses poursuivants crurent qu'il goûta du porc et donc pensèrent qu'il ne s'agissait pas de Rabbi Méïr.
Selon une autre version, le prophète Elie se déguisa en femme et vint à la rencontre de Rabbi Méïr qui l'étreignit. Les poursuivants à la vue de ce spectacle s'exclamèrent: "Il est certain que ce n'est pas Rabbi Méïr!"
Ainsi s'échappa Rabbi Méïr de ses persécuteurs et à la suite de cette histoire, il s'enfuit en Perse.
Crachat dans l’œil
Rabbi MEIR donnait un cours au Beth-Hamidrach tous les vendredi soir. Une femme avait l’habitude de venir écouter son discours. Il arriva une fois que Rabbi MEIR s’étendit sur son sujet, et là quand la femme retourna chez elle, les bougies de Chabbat étaient déjà éteintes. Son mari l’interrogea : Où étais-tu ? J’écoutais la dracha de Rabbi MEIR- Eh bien, répondit le mari, tu ne rentreras pas avant d’aller cracher au visage de ce discoureur. Rabbi MEIR, dans son esprit propHetique le sut ; il fit semblant d’avoir mal à l’œil et demanda si une femme dans l’assemblée, connaissait les murmures pour guerir et vienne pour le soulager (les murmures s’accompagnaient de crachats). Cette femme se présenta ; sais-tu murmurer les formules pour les yeux ? non fut la réponse ; Rabbi MEIR lui recommanda alors de lui cracher 7 fois au visage. Il lui dit alors : " Ton mari t’a ordonné de me cracher une fois au visage, tu lui dira que tu as cracHe 7 fois ". Ses éLeves s’insurgèrent : Nous aurions pu faire venir ce mari et lui infliger la flagellation, jusqu'à ce qu’il se réconcilie avec sa femme. Mon honneur est-il plus cher que celui du Créateur ? répondit Rabbi MEIR. Le Nom ineffable qui a été écrit sur le parchemin doit être effacé dans l’eau afin de ramener la paix entre un homme et son épouse. Le nom de MEIR ne doit-il pas s’effacer à plus forte raison
La Reine Cléopatre
La reine cléôpatre demanda à Rabbi MEIR : " Je sais que les morts reviendront à la vie , puisqu’il est écrit : Et il apparaîtront dans la cité comme des herbes des champs. Mais je voudrais savoir : Lorsqu’ils quitteront leurs tombes, seront-ils vêtus ou non ? Faisons une analogie lui répondit Rabbi MEIR : Si un grain de blé, qu’on sème et qu’on enfouit tout nu sous terre, en ressort lorsqu’il a germé, habillé de plusieurs couches ; à plus forte raison les justes, qu’on enterre sans leurs vêtements, se Leveront vêtus. (Sanhedrin).
Les deux serpents
Rabbi MEIR ne quittait jamais le Beth-Hamidrach, après la prière du matin. Il arriva qu’il sortit une fois précipitamment après la prière. IL rencontra en route deux serpents. L’un dit à l’autre : D’ m’envoie à Anatot (près de JERUSALEM) mettre à mort Yehouda, sa femme et ses enfants, parce qu’il ne fait jamais la charité. Rabbi MEIR prit un autre chemin et arriva avant eux. Il se présenta à la famille et leur demanda à manger. Il dit à Yehouda : Prend ce pain et remet le moi en disant : " Ce pain, je te le donne en aumône ". Rabbi MEIR dit à Yehouda d’envoyer sa femme et ses enfants en sûreté ailleurs, et ils restèrent les deux seuls. Vers deux heures du matin, le serpent se glissa dans la maison. Que fais-tu ici lui dit Rabbi MEIR ? D’ m’a envoYe pour tuer Yehouda. Pourquoi lui demanda Rabbi MEIR ? Parce qu’il ne fais pas de Tsedaka. C’est faux lui dit Rabbi MEIR ! hier soir il m’a donné ce pain pour le voyage. Rabbi MEIR fit sortir le serpent et ferma les issues de la maison. Le serpent revint : Il prit la voix de la femme de Yehouda : " Mon cher époux, ouvre moi la porte ". Quelques instants plus tard le serpent prit la voix de son fils : " ouvre papa, il fait froid ". Ce n’est pas ton fils dit Rabbi MEIR à Yehouda. Lorsqu’il se rendit compte qu’il ne pouvait tuer Yehouda, il fut pris d’épouvante : " Malheur à moi, car les cieux ont décidé une chose et en bas ils ont annulé le décret ". Il trouvèrent le lendemain le serpent mort au seuil de la porte
Intervention de Brouria
Le Talmud (Ber l0a) rapporte que des voyous du quartier où habitait rabbi Méïr Causèrent de tels désagréments au sage, et le provoquèrent tant, que celui-ci voulut prier D. de les punir. Berouryah intervint et fit remarquer que l'Ecriture déclare (PS 104,35) : «Que le pécHe disparaisse de la terre », et non pas : « Que les pécheurs disparaissent...» Rabbi Méïr pria alors pour qu'ils se repentent, ce qu'ils firent effectivement.
Le fruit du Hasard
Un philosophe qui discutait un jour avec Rabbi Méïr lui dit cela : "je ne crois pas en Dieu, pour moi l'univers est le fruit du hasard". Rabbi Méïr ne répondit rien.
Quelques jours passèrent, puis un matin Rabbi Méïr frappa à la porte du philosophe et lui tendit un magnifique parchemin sur lequel était écrit un poème d'une rare beauté caligraphié dans une écriture absolument magnifique.
Le philosophe remércia de tout son coeur Rabbi Méïr et lui demanda : "est-ce vous qui avez écrit ce poème ?".
Rabbi Méïr lui rétorqua cela : "Non, ce n'est pas moi. Il s'est passé une chose étrange. La nuit dernière était posée sur une table ce parchemin vierge, à côté d'un flacon d'encre ouvert. Mon chat a fait tombé le facon sur le parchemin et voilà ce que j'ai découvert ce matin en me reveillant".
Le philosophe dit : "Mais c'est absolument impossible !! Le sens de ce poème est trop parfait et sa caligraphie trop belle pour n'être que la résultante de cette bourde de votre chat. Il y a forcèment un auteur à ce poème, ainsi qu'un scribe d'une grande valeur".
Alors Rabbi Méïr lui répondit : "Vous vous étonnez que ce poème soit le fruit du hasard, alors que l'univers qui est de très loin plus beau et plus merveilleux que ce poème et sa caligraphie sont pour vous le fruit de ce même hasard. Vous ne vous demandez pas si l'univers a un Auteur et Créateur !
LIENS
ANNEXES
Histoire des Dix Martyrs
Ce terrible décret survint à cause des 10 gouttes de semence émises par Yossef, et en raison de la vente de ce dernier (par ses dix frères). Comme quoi, la punition peut survenir plusieurs générations plus tard. Ces dix gouttes devaient être les tribus qui devaient descendre de Yossef.Seulement deux tribus sortiront de Yossef.
Ce pécHe ne sera pas expié avant la fin des temps. Et pourtant quand nous récitons le verset : " D’ des vindictes, Eter-nel, D’ des vindictes, apparais ! ". Nous devons prier pour que D’ venge le sang des 10 martyrs.
De quoi s’agit-il ? A l’époque de la destruction du deuxième Temple, on déCreta que 10 des plus grands sages d’alors, seraient remis aux mains de Rome (Edom). Les ames des fils de Yakov furent enlevées du paradis, et placées dans le corps des 10 sages voués au martyr.
Qui sont-il ?
- Rabbi CHIMON BEN GAMLIEL, père de Rabbi Yehouda Hanassi qui compila la MICHNA.
- Rabbi YICHMAEL, qui était grand prêtre
- Rabbi AKIVA
- Rabbi YEHOUDA BEN BAVA.
- Rabbi HANINA BAR TARDION.
- Rabbi YECHAVAV le scribe.
- Rabbi ELEAZAR BEN DAMA.
- Rabbi HANINA BEN HAKHINAI.
- Rabbi HOUTSPIT LE TRADUCTEUR.
- Rabbi ELEAZAR BEN CHAMOUA.
Tous les fils de Yakov furent réincarnés et tués, à l’exception de Ruben. Il ne méritait pas la mort, car il n’était pas là lors de la vente de Yossef.
Néanmoins, il méritait de souffrir car il avait proposé de mettre Yossef dans le puits. Tout est écrit, et la dette est exigée au moment où D’ le désire. A l’occasion de TICHA BEAV , nous récitons une élégie commençant par le mot ESKERA et qui rappelle la mort des 10 martyrs.
Le seul qui fut tué à l’époque de la chute de Jerusalem est Rabbi Chimone Ben Gamliel qui fut tué le jour même du 9 de AV 3828. Ce n’est qu’en 3881 (121 de l’ère vulgaire) que Rabbi Akiba fut tué. Les autres moururent 13 ans plus tard. Voici l’enchaînement des événements. Lorsque Chmouel Hakatane fut sur le point de mourir, il prédit : Chimone (Ben Gamliel) et Yichmael mourront par l’épée. Le reste de la population endurera de nombreuses souffrances. Lorsque Rabbi Eliezer le grand tomba malade, les sages vinrent lui rendre visite. Il leur annonça qu’ils seraient tous tués et que Rabbi Akiva aurait la mort la plus cruelle d’entre tous. Rabbi Eliezer ne fut pas du groupe des martyrs car il représentait Reouven.
Le Temple fut détruit en 3838 (68 de l’ère vulgaire) les romains ordonnèrent d’emprisonner 4 sages : Rabbi Chimone Ben Gamliel, Rabbi Yichmael, Rabbi Eleazar ben Dama et Rabbi Yehouda.
Lorsque Rabbi Nehounia ben Hakana apprit ce terrible décret, il ordonna à Rabbi Yichmael de faire une montée de l’ame pour savoir s’il s’agissait d’un décret divin. Rabbi Yichmael revint et leur révéla à ses collègues le décret divin. Ils l’acceptèrent sans Hesiter car il émanait de D’. Lorsque Rabbi Chimone et Rabbi Yichmael furent amenés devant le bourreau tous deux se jetèrent à ses pieds : " Tue moi le premier afin que je n’assiste pas à la mort de mon collègue ". Le bourreau leur proposa en riant de jouer le tour au dé. Les dés donnèrent l’avantage à Rabbi Chimone et le bourreau saisit son épée et le décapita.
Rabbi Yichmael prit la tête contre sa poitrine et pleura en disant : Vous saintes Levres qui ne parlaient que de mystère, comment pouvez vous en être réduites à lécher la poussière.
La fille de l’empereur, attirée par la scene, vit Rabbi Yichmael et elle tomba amoureuse de lui. Elle courut chez son père et lui demande d’épargner Rabbi Yichmael. Il a le plus beau visage que j’ai jamais vu. Ah, c’est son visage que tu veux ? je vais m’en occuper lui dit son père. Il ordonna qu’on écorche vif Rabbi Yichmael. On commença à lui arracher la peau du visage, et en arrivant à la place des TEPHILINES, il lança un cri terrifiant. On lui coupa ensuite la tête. Comme ils avaient dépouillé Yossef de sa tunique, on le dépouillait de sa peau.
Lorsque Rabbi Akiva et Rabbi Yehouda ben Bava apprirent la mort des deux tsadikim, ils déchirèrent leurs habits en signe de deuil.
60 ans plus tard, en l’an 120 de l’ère vulgaire, l’empereur Hadrien décida d’interdire d’étudier et d’enseigner la Thora. Rabbi Akiva décida de passer outre et de continuer d’enseigner.
On raconte que l’exécution de Rabbi Akiva intervint à l’heure du CHEMA ISRAEL. Les bourreaux arrachaient ses chairs avec des fourches métalliques ; pendant ce temps, se préparait à recevoir le joug divin à l’heure du CHEMA. Il prononça dans un dernier souffle le mot EHAD.
Au même moment les anges au ciel se plaignirent devant D’ : Est-là la Thora et sa récompense ? La voix divine répondit : Heureux sois-tu Rabbi Akiba toi qui est choisi pour le monde futur.
En apprenant la mauvaise nouvelle Rabbi Yehouda ben BAVA ET Rabbi Hanina ben Tradion déchirèrent leurs habits et déclarèrent : Rabbi Akiba n’est pas mort pour avoir volé, mais pour nous avertir sur la période qui se prépare.
13 ans plus tard, Rabbi Hanina ben Tradion fut arrêté . Un groupe de chrétiens les enjoignit de se convertir sinon, ils allaient les tuer. (rien de nouveau sous le soleil).
Rabbi Hanina ben Tradion fut condamné à être brûlé vif, sa femme à la décapitation, sa fille à la prostitution. Les romains publièrent un décret interdisant d’ordonner des rabbins. La ville dans laquelle aurait lieu l’ordination serait détruite.
Yehouda ben Bava trouva un endroit situé à égale distance de deux villes, à plus d’un km ½ des deux villes, dans un défilé étroit, surplombé par deux montagnes. Entre Oucha et Chefaram.
Là, il ordonna les futurs maîtres de la MICHNA : Rabbi MEIR – Rabbi YEHOUDA BAR ILAYI – Rabbi CHIMONE BAR YOHAI – Rabbi YOSSI BAR HALAPHTA – Rabbi ELEAZAR BAR CHAMOUA. Les romains apprirent que cette cérémonie se déroulait et envoyèrent une troupe pour les tuer. Rabbi Yehouda ben Bava dit aux jeunes rabbins : " Courez mes fils "
Et toi maître ? Je me tiendrais devant eux tel un rocher. Il se mit au milieu du défilé afin de barrer la voie aux romains. Pour libérer la voie, les romains le transpercèrent de 300 lances.
Rabbi Yehouda avait 70 ans et il avait jeûné toute la journée. Les romains tuèrent aussi Rabbi HOUTSPIT HAMETOURGUEMAN (le traducteur) en lui coupant la langue. Des gens la virent ensuite , gisant dans des immondices- elle qui avait toujours prononcé des paroles saintes.
Rabbi Yechava le scribe était un homme de grande sagesse, ami de Rabbi Akiba. Il fut assassiné alors qu’il récitait le CHEMA, les tsitsit à la main. Certains virent son corps déchiqueté par des chiens dans la rue.
Rabbi Eleazar ben Chamoua fut tué un vendredi soir, au moment où il récitait le kidouch. Un romain lui coupa la tête d’un seul coup d’épée, avant la fin de la bénédiction.
Lorsqu’un individu est tué par une autorité étrangère, il a part au monde futur. D’ possède une tenture écarlate, teinte par le sang des martyrs. Une image de chacun d’eux y figure avec leur nom, afin que D’ puisse venger leur mort le jour du jugement. 5.2. Histoire de Bar Kohba (et la ville de Bethar)
Cinquante deux ans après la destruction du second Temple, la ville de BETHAR existait encore. Et cela parce que la haine gratuite était inconnue.
Les habitants de l'endroit avaient une coutume de planter des arbres quand un enfant venait au monde. Un jour, un romain alla couper un cèdre pour réparer sa voiture; les juifs le rouèrent de coups. C'est ainsi que le monarque vint mettre le siège en encercler Bethar.
BAR KOKHBA, d'une force stupéfiante et d'un charisme certain avait levé une armée de 200.000 hommes. Rabbi AKIBA lui même disait de lui: "Une étoile a jailli de Yakov". Bar Kokhba imposait une épreuve à quiconque voulait entrer dans son armée: D'arracher avec ses dents un de ses doigts.
Trois années durant, Adrien fit le siège de Bethar sans succès. Le mérite de rabbi ELAZAR HAMODAYI la protégeait par ses jeûnes et ses prières.
Alors qu'adrien allait rebrousser chemin, un cutéen lui dit: "Laisse moi faire, j'ai une idée". Il pénétra dans Bethar et fit semblant d'aller discuter avec le vieux rabbin Elazar, qui plongé dans ses prières ne fit pas attention à lui. Ce cutéen alla ensuite chez Bar Kokhba et insinua que le vieux rabbin voulait se rendre à l'ennemi.
Qu'as tu dis à ce payen, questionna Bar Kokhba? Rien répondit le rabbin. Pris de colère Bar Kokhba lui décocha un tel coup de pied qu'il le tua. C'était le début du malheur.
Les paroles de Bar Kokhba furent la cause première de sa chute. Car voici ce qu'il disait avant d'aller au combat: Maître de l'univers, ne te mêle pas de notre bataille, mais n'aide pas non plus nos ennemis. Il avait "compris" que même la victoire c'est D' qui la donne. Adrien et ses soldats procédèrent au massacre des habitants de Bethar. Les assaillants n'arrêtèrent pas de tuer, au point que le sang des morts atteignit le niveau des naseaux d'un cheval.
Il y avait à Bethar 500 Talmoudé Thora et chacun comptait 500 éLeves. Ils étaient si nombreux et si courageux qu'ils disaient: "Si nos ennemis nous attaquent, nous les transpercerons avec nos porte - plumes; les oppresseurs arrivèrent, ils enroulèrent son sefer Thora autour de chaque éLeve et y mirent le feu.
Adrien avait un vignoble dont le périmètre était comme de Tibériade à Tsipori; il entoura son vignoble d'une haie faite de cadavres des martyrs de Bethar; ils furent entassés jusqu'à hauteur d'un homme debout. Adrien ne donna pas l'autorisation de les enterrer; ce fut son successeur qui le permit. Le jour où les morts de Bethar trouvèrent sépulcre, on fixa la bénédiction "HATOV VEHAMETIV" quatrième bénédiction du "BIRKAT HAMAZONE" prière après le repas; parce que les corps ne putréfièrent pas durant ce temps et par ce qu'on reçut la permission de les inhumer.
Cette grande ville splendide, pourquoi fut-elle détruite? A cause de la joie ressentie par ses habitants lors de la destruction de JERUSALEM. Ils allumèrent des lampes. Et pourquoi tout cela?
Car lorsqu'un habitant de Bethar se rendait à Jerusalem, les conseillers de Jerusalem faisaient semblant de discuter avec lui, donnant l'impression de négocier, puis usant de faux témoins, envoyaient un document à Bethar stipulant que cet homme avait vendu son champ; le malheureux ne se calmait qu'en prononçant des malédictions: que vienne la fin de cette maison (le Beth HAMIKDACH)
et que son dernier jour arrive.
Ils allumèrent des lampions de joie lors de la destruction de Jerusalem. Mais celui qui se réjouit du malheur de son prochain, ne reste pas impuni et ils furent eux mêmes atteints 62 ans après.