Beth Rivka
Un article de Biographies.
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Article de Kountrass
Source : Kountrass
L'école et son internat pour jeunes filles a ouvert ses portes dès après la guerre, en 1948, avec la présence du rav Berl Gurewitch et de son épouse, 'aléa haChalom.
Le séminaire a ouvert ses portes en 1958 quand le rav Schlammé a quitté son poste de rabbin de Mulhouse-Dornach et que le rav Gorodetski lui a proposé de prendre la direction de l'école de filles qui fonctionnait déjà pour les filles en bas âge. Le rav Schlammé a accepté, mais, devant son manque d'expérience dans ce domaine, le rav Gorodetski lui a suggéré de « faire comme à Gateshead ». Il s'est donc rendu dans cette communauté, où il avait étudié quelques années auparavant, pour prendre conseil auprès de Mr Kohn, le célèbre directeur du Séminaire. Lorsque, quelques années plus tard, ce dernier est venu à un mariage à Yerres, il s'est extasié devant le travail qui y avait été effectué.
Les mariages, raconte le rav Schlammé, étaient dans ces temps-là très particuliers : les jeunes filles, sous la direction de son épouse, préparaient la veille tout le « repas », et c'est ainsi que les mariages étaient alors célébrés. Lorsque les Schlammé ont quitté la direction du Séminaire, en 1978, il a fallu beaucoup de personnes pour les remplacer…
Rav Schlammé raconte également un épisode intéressant de cette période : Mme Simone Veil, alors Ministre de la Santé, est venue un jour en cette qualité rendre visite à cette institution, et le rav avait déployé de grands efforts pour contacter son cabinet et faire savoir que chez les Juifs religieux, les hommes ne serraient pas la main des femmes. Bien entendu, le jour de la visite, Madame le Ministre a tendu la main… Rav Schlammé s'est excusé, lui a expliqué le problème, mais est resté certain qu'il n'y avait plus besoin de parler de subvention… Quelque temps plus tard, le peintre Ya'aqov Agam, un sympathisant 'Habad, s'est trouvé à New York auprès du rabbi et lui a signalé que Mme Weil avait été très impressionnée par ce refus, et qu'il était possible d'obtenir de sa part ce que l'on demanderait…
Son successeur est le rav Ori Schontal.
De nos jours, le séminaire proprement dit comprend 60 places – et pas une de plus… Alors que la demande est bien plus élevée : c'est le seul séminaire 'Habad de France, mais le public qui le fréquente est bien plus large, provenant même d'Aix-les-Bains.
Techniquement, le séminaire travaille en partenariat avec la faculté de Nancy-Metz, pour pouvoir assurer un DEUG de langues, ainsi qu'avec la Sorbonne. Toutefois, les élèves effectuent toutes leurs études sur place, ce qui évite beaucoup de soucis. Un certificat d'enseignante reconnu par le Ministère israélien de l'Education nationale leur est délivré.
Financièrement, si certaines classes du secondaire sont sous contrat, ce n'est pas le cas du séminaire ni de son internat, ni du 'héder qui est attenant à l'institution.
Actuellement, le gan rassemble 160 enfants, le primaire comporte 270 filles. Le 'héder qui est attenant à Beth Rivkah compte 90 élèves.
La section Nechama est ouverte à 29 élèves. Il s'agit d'une école spécialisée pour enfants handicapés ou en difficultés scolaires, ouverte naguère pour les besoins d'un seul jeune. Les enfants sont suivis par une équipe de spécialistes, et les résultats sont très encourageants.
L'internat accueille de nombreuses jeunes filles dont les parents habitent loin, mais aussi des enfants dont les familles ne sont pas en mesure d'assurer leur éducation.
La description du Séminaire de Yerres serait incomplète si on ne parlait pas du rav Berl Gurewitch. C'est l'une des anciennes personnalités de la communauté 'Habad, vivant encore de nos jours. Il a énormément souffert durant les années de la Choa sous le régime communiste, et n'a pu quitter la Russie que dans les années 60, longtemps après sa famille. Sa simplicité et son authenticité en font une image de proue importante en particulier à Yerres.
Il faut également signaler l'ouverture d'un Kollel 'Habad voici 5 ans à Yerres, à quelque 600 mètres du Beth Rivkah. A sa tête, le rav Zerbib, ancien élève de la Yechiva d'Aix-les-Bains. Ce Kollel compte environ 30 à 50 hommes, et fait aussi office de choule.
De la crèche au bac, l'ensemble des institutions 'Habad de Yerres compte plus de 600 élèves...
Fondée par le Rabbi
Fondée en 1947, par le Rabbi Menahem Mendel SCHNEERSON lui même, BETH RIVKAH est née de son initiative, selon laquelle la femme juive est toute aussi astreinte que l’homme à l’étude de la Torah. En Egypte ce furent les femmes, telles que Yo’Heved et Myriam qui formèrent la génération devant sortir d’Egypte, de même c’est aux femmes d’élever aujourd’hui la génération messianique.
Une Forteresse de Stabilité
BETH RIVKAH permet aux jeunes filles juives de recevoir une éducation conforme aux valeurs fondamentales du judaïsme, à une époque de grands changements, où les valeurs morales traditionnelles sont mises à l’épreuve, la famille pilier de société est atteinte.
BETH RIVKAH reste une forteresse de stabilité, le secret de tout ce qui excelle dans l’éducation juive.
BETH RIVKAH, institution à caractère social, a pour objet de mener une mission d’éducation, d’enseignement et de formation des enfants en internat et assurer un avenir à des enfants issus de toutes conditions sociales.
Ce projet éducatif s’appuie sur la transmission d’une culture générale autant civique que religieuse. La Maison d’Enfants BETH RIVKAH gère aujourd’hui l’ensemble des activités de l’Institution, depuis la creche jusque la licence
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