AZOULAI, Hayim Yossef David, (Hida)

Un article de Biographies.

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né à Jérusalem en 1724, décédé à Livourne en 1807 fils de Yitshaq Zeraya, rabbin, qabbaliste et talmudiste, représentant de la Palestine en Europe, il fonde une Yechiva à Livourne et est l'un des auteurs les plus prolifiques de l'histoire rabbinique. Décisionnaire séfarade de première importance, il est en contact suivi avec tous les maîtres acheKenazes de l'époque, du fait de ses voyages en faveur de la communauté de Hebrone. Sa mère est d'origine allemande. La liste de ses ouvrages s'éLeve à 71 parmi lesquels figurent : Chem ha-Guedolim, un dictionnaire biographique et bibliographique; Birkè Yossef, , des notes sur le Choul'hane Aroukh; Hayim Chaal, , recueil de responsa; Morè bé-Etsba wé-Tsiporèn Chamir, ; Pénè David al ha-Tora, ; Chaar Yossef, , sur le Traité Horayot.

Article Hevrat pinto

Rabbi Yossef haim Azoulay : Le “Hida”


En l’année 5484 (1724), au mois de Sivan naquit dans la veille ville de Jérusalem, le fils aîné de Rabbi Itshak Zérahya Azoulay et de sa femme Sarah. Il fut nommée Yossef, du nom de son grand-père maternel et on lui ajouta les noms de haim David. Mais adulte il devint célèbre, on se contenta de l’appeler Le «Hida» d’après les initiales de son nom et prénom : haim Yossef David Azoulay.

La famille Azoulay était considérée comme l’une des plus anciennes et les plus respectables parmi la population d’Eretz Israël. Le Hida descendait du célèbre Tsaddik Rabbi Abraham Azoulay, auteur du «Hessed Lé Avraham», qui émigra en Eretz Israël de la ville de Fez (Maroc) vers l’année 1620.

Dés son age le plus tendre, on put discerné chez le jeune Yossef des qualités exceptionnelles. De nature fragile, il étudiait pourtant sans répit et avec assiduité du matin au soir.

Agé de huit ans, suite à une épidémie, sa mère rendit l’ame à son créateur. Ce décès changea beaucoup Yossef. Il mûrit prématurément et devint sérieux pour son age. Il ne jouait plus avec les enfants et se mit à l’étude de notre Sainte Torah jour et nuit. A peine eut-il neuf ans que son père le fit admettre au Beith Midrach «Beith Yaacov» qui était renommée pour sa qualité d’enseignement et que la majorité des érudits de Jérusalem provenaient de cette Yechiva. C’est dans cette maison d’étude que le brillant talent de ce jeune prodige s’épanouit.

A l’age de douze ans déjà, il mit par écrit quelques lois originales concernant la Cachrout et rédigea quelques Responsa sur les thèmes de Halakha.

Le jeune garçon révélait en outre un brillant talent d’orateur. Et apparaît en public pour faire des Dérachot édifiantes.

Peu de temps après son mariage, en 5502 (1742), Jérusalem vit l’arrivée du Gaon extraordinaire, le cabaliste Rabbi haim Ben Attar connu par son surnom : Or Hahayim Hakadoch, qui fonda sa Yechiva «Knesset Israël». Son séjour dans la ville sainte ne dura qu’une année et il rendit son ame à son créateur le 15 Tamouz 5503 (1743).

Le Hida devint membre de la Yechiva Knesset Israël et cette courte période suffit pourtant au Hida à nouer avec ce Tsaddik les liens les plus profonds.

Dans les ouvrages qu’il écrivit par la suite, il cite très souvent les enseignements et les coutumes de Rabbi haim Ben Attar qu’il considérait comme son maître par excellence.

Peu de temps après cet épisode dans sa vie, il réussit à se faire admettre comme disciple de Rabbi Chalom Charabi «Le Rachah», à sa Yechiva «Beith El». Ce Beith Midrach était lé siège de Grands Tzadikim et de Saints Cabalistes qui, en se consacrant totalement à l’étude aspiraient à rapprocher l’arrivée du messie.

Le Saint Rabbi Chalom Charabi et deux de ces disciples Le Hida et Rabbi haim De La Rosa sentirent que le moment était propice pour hater la délivrance finale. Les trois Tzadikim, hommes supérieurs de leur génération, se détAcherent de toute chose terrestre et choisissent une vie ascétique de mortification et de jeûne pour se sanctifier et de purifier.

Notre histoire se passe en hiver, et une neige épaisse recouvrait la ville de Jérusalem. Ces Tzadikim se roulèrent dans la neige, prièrent avec dévotion extraordinaire et jeûnèrent ensuite trois jours consécutifs. A l’issue du jeûne ils se rendirent dans une pièce isolée et commencèrent à se concentrer sur des «Yihoudim» pour hater la venue du Machiah.

Mais ils furent soudain pétrifiés au son retentissant d’une voie céleste : «Mes fils, vous n’avez pas le droit de hater la Géoula (la délivrance finale). L’heure n’en est pas encore venue, et pour éviter que vous ne fassiez, ensemble une autre tentative, l’un d’entre vous soit s’exiler à l’étranger !».

Comme la voie céleste n’avait pas déclaré qui d’entre eux devait subir cette destinée, il firent un tirage au sort qui désigna Le Hida.

Sans Hesiter, Le Hida accepta le verdict et se mit en route pour un long exil ou il rencontra les grands de sa génération et séjourna dans de nombreux pays : Egypte, Italie, France, Angleterre, Pays-Bas, Allemagne, Sicile, Crête, Turquie etc...

Ce n’est pas sans raison que Le Hida acquit la réputation encore de son vivant d’un personnage hors du commun, d’un homme d’une sainteté suprême vers qui tous tournaient les yeux. Ce n’est pas seulement par ses nombreux livres admirables qu’il gagna un renom éternel. C’était un homme complet qui combinait en lui avec une harmonie remarquables des qualités et des vertus que l’on trouve rarement réunis en une seule personne.

Certes chez Le Hida tout reflète le meilleur : son éminence dans tous les domaines de la Torah, son ascendant sur ses contemporains, sa connaissance profonde des choses de ce monde, son prestige qui attirait le respect et estime des souverains et des grands des nations. Mais sa qualité la plus remarquable est incontestablement l’humilité qui le caractérisait.

Nous avons un témoignage fidèle dans son journal «Maagal Tov» où Le Hida consignait des remarques personnelles à titre de souvenir sans aucune intentions de les publier. Et voici quelques unes :

«Moi, le plus petit des habitants de Jérusalem...et à Amsterdam. D. me fit trouver grace aux yeux des ministres et des députés, moi le plus petit d’entre mes frères... j’adresse des louanges à D. Béni Soit-Il, qui a fait grandir mon nom alors que je suis dépourvu de tout talent...»

Ce ne sont qu’une partie infime des milliers d’expressions qui abondent dans son journal personnel et qui atteste de sa grande modestie. A travers ses ouvrages, quand nous examinons la grandeur et le génie du Hida, nous avons le souffle coupé devant la foison de talent dans le Ciel l’a doté. Il nous est quasiment impossible de mesurer ce géant de l’esprit selon nos propres critères. Il avait acquis une maîtrise de caractère qu’il utilisait pour s’élever constamment dans l’échelle de la perfection.

Le Hida rédigea plus de cent livres. On peut difficilement imaginer que tellement de livres de qualité aient été écrits par un seul homme qui par ailleurs se consacra à beaucoup d’autres activités.

Le vendredi soir du Chabbat «Parachat Zakhor», le 11 Adar 5566 (1806), Rabbi haim Yossef David Azoulay rendit l’ame pure à son créateur. Que son Mérite nous protège. Amen.

Article Harissa.com

Les grands Sages de la Tunisie par Yehoshua Ra'hamim ben Avraham Roger Dufour-Gompers

http://www.modia.org

Cette page est dédiée à chacun de mes nombreux et chers amis tunes et en particulier à la famille Zarka. Que le mérite de ces Sages leur soit bénédiction.

Sources principales : les livres du 'Hida (Chém hagguédolim) après son voyage de 1774-5 à Tunis, les travaux inégalables actuels du Dr Mikhal Saraf, de Ribbi Méïr Mazouz.


Qui est le 'Hida ?

'Hida. Ce sont les initiales de Ribbi 'Hayim Yosséf David Azoulaï (1724-1806), sépharade, naquit à Jérusalem. Il est l'arrière petit-fils de Ribbi Avraham Azoulaï de Féz (1570-1643) qui vint à 'Hévrone.

Il étudia auprès de Ribbi 'Hayim ben Âttar.

Rabbi 'Hayim ben Moché Ibn Attar (1696-1743) est l'auteur du livre Or ha'hayim, commentaire de la Torah.

Né à Salé au Maroc, il partit en 1739 pour la terre d'Israël, préchant la téchouva sur son parcours et suscitant de nombreux retours au judaïsme fervent. Il manifesta un grand amour pour l'ensemble du peuple juif, ses étudiants priant constamment pour ceux de la diaspora, jour et nuit. Comme d'autres nombreux Sages célèbres, il mourut peu d'années après son arrivée en Israël.

Le livre Or ha 'hayim fut très apprécié dans toute l'Europe. On dit que Rabbi Israël Baâl Chem Tov voulut monter en Israël pour étudier auprès de Ribbi 'Hayim ben Moché Ibn Attar.

Il est enterré à Jérusalem au Mont des Oliviers. Hiloula très populaire, de tous les courants du judaïsme, le 15 Tamouz.

La personnalité du 'Hida est très particulière et brillante en de nombreux domaines.

Il fut au même titre le grand talmid 'hakham de sa génération, estimé et vénéré par tous, commentateur de nos sources, responsable communautaire et impliqué dans des disputes locales, caballiste, décideur dans la halakha, bibliophile, quêteur dans le monde pour les communautés de la terre d'Israël et la Yéchiva de 'Hévrone (Hébron), grand voyageur, enquêteur sur les communautés de la dispersion et sur le monde non juif, anthropologue sur les coutumes juives dans les diverses communautés autour du bassin méditerranéen, et écrivain sur ses voyages. Son passage en Tunisie et à la cour de Louis XIV sont restés célèbres.

Il le recensa dans son livre Maâgal Tov. Ses livres les plus connus sont Birkhé Yosséf (qui est un commentaire sur le Choulkhane Aroukh de Ribi Yosséf Caro), ses enquêtes de voyages (Zikhrone maâssiyote vé nissim), son répertoire des noms de sages (Chém haguédolim), son commentaire des psaumes (Téhilote Yosséf) que l'on trouve sur le site à propos des psaumes du Ômér et pour les juifs d'Iran.

Il est enterré à Jérusalem. Ce sont ses différentes oeuvres qui nous ont fourni les renseignements suivants. Ribbi 'Hayim ben Moché Ibn Attar, le 'Hida et Ribbi Tséma'h Tsarfati sont enterrés à Jérusalem, preuve que ces leaders étaient orientés vers elle et prêts à tout quitter pour cela.

La généalogie des Sages de Tunise

1e GENERATION récente.

Après plusieurs siècles sur lesquels il n'y a pas grand chose de remarquable à dire, à cause des persécutions, le niveau est remonté et, au 18e siècle, apparaissent les 3 gloires du judaïsme tunisienRibbi Tséma'h Tsarfati, le plus grand rabbin tunisien du 18e siècle. Ses contemporains : - Ribbi Yosséf Cohen-Tanugi, auteur du Béné Yosséf, 1793. - Ribbi Yéhouda Cohen-Tanugi, auteur de Eréts Yéhouda, 1797. = Ribbi Tséma'h Tsarfati , également nommé le ZZ, est décédé en 1717 le jour du petit Pourim à Jérusalem lui aussi. Aucune oeuvre n'a subsisté hormis des notes annexes.

Nombreuses légendes merveilleuses. Il était, selon le 'Hida, spécialiste du iyoune sans "pilpoul" inutile, méthode d'étude précise du talmud, des Tossafotes, du Maharchal (R. Chlomo Louria) et du Maharcha (R. Chmouel Edels).

Les élèves du R. Tséma'h Tsarfati - Baba Rebbi (Ribbi Avraham HaCohen), décédé en 1715 - Baba Sidi (Ribbi Avraham Taïeb), disciple des deux précédents, auteur de 'hiddouchim, décédé en 1741. On n'a pas d'écrits de ces deux rabbins.

2e GENERATION.

Le formateur, un livournais devenu rabbin de tous, malgré les divisions entre livournais et tunisiens d'origine. Ribbi Yits'haq Lumbroso, élève de Ribbi Tséma'h Tsarfati et de Baba Rebbi (Ribbi Avraham HaCohen). Décédé en 1752. Auteur du Zérâ Yitrs'haq, 'hiddouchim sur le talmud, premier livre imprimé à Tunis, en 1768 ! Les impressions se faisaient à Livourne. Il fallut attendre 1891 pour que l'imprimerie Uzan ouvre l'édition.

3e GENERATION.

- Ribbi Morde'haï Baroukh Carvalho, dayane des livournais, auteur de Toâfote Réém sur Rachi et sur le Réém (1761) et de Mira dakhia. Il est décédé en 1785. - Ribbi Messaoud Elfassi, originaire de Féz, publia Mich'ha DéRavouta (1805) avec ses deux fils Chlomo et 'Hayim, titre composé de leurs initiales. Décédé le 1 Tévét 1774 ou 1776. Ses fils écrivirent ensemble Kérouv Mimchach. - Ribbi Né'horaï Jarmon, né à Tripoli où sont père Yits'haqfut martyr. Elevé par R. Yits'haq Lumbroso, ami de son père R. Yit'haq Jarmon ou Djermon. Commentateur de nombreux traités du talmud et posséq ou décisionnaire (Yétér habbaz, 1787) et poète, il décéda à Pessa'h 1783 à 85 ans. La majorité de ses oeuvres furent détruites par une invasion d'Algérois musulmans et Juifs, en 1752. Il a laissé 11 poèmes célèbres Il est le père de R. Pin'has Jarmon, auteur de Tsédaqa la'Hayim. - Ribbi Natane Borgel, auteur de 'Hoq Natane (1776) sur le traité Qiddouchine, décédé à Jérusalem en 1792. - Ribbi Yosséf Zarka, disciple de Ribbi Yits'haq Lumbroso, président du tribunal rabbinique, forma de nombreux élèves (plus de 100) selon la méthode du iyoune, d'après le 'Hida (R. Yéocha, R. Avraham Qatane happarnas, R. Yaâqov Maarek, R. Yits'haq Taïeb...). Il écrivit Od Yosséf 'Haï sur la michna, Parpaotes la 'hokhma sur le raisonnement par a fortiori (kal va 'homér) et des réponses hilkhatiques Yosséf 'haï. Décédé à la fin du 18e siècle. Ses livres furent publiés par E. Moché 'Hayim Zéitoun. - Ribbi Yossef Cohen-Tanugi, élève de Baba Sidi. - Ribbi Avraham Taïeb, auteur de Béné Yosséf, sur le talmud, 1793) Ribbi Messaoud Elfassi est l'objet de nombreuses histoires miraculeuses dont la plus célèbre est son arrivée à Tunis sur un lion. Comme deux autres rabbins (Ribbi Aarone Péréts à Djerba et Ribbi Chimeône Lavi à Tripoli), il resta en Tunisie pour éduquer le peuple alors très ignorant en Torah.

4e GENERATION

Ribbi Ouziél Elhaïq décrivit la vie communautaire dans Michqénote roîm, livre de Réponses hilkhatiques. Décédé en 1810. Ribbi Yits'haq Taïeb a écrit un commentaire du Choulkhane Âroukh intitulé Arakh hachoulhane et d'autres livres. Décédé en 1830. Ribbi Yits'haq 'Haï Taïeb lo mét (19 Kislev 1743 ou 1760-16 Iyar ou 19 Kislev 1837). Sa hiloula est célébrée en Israël le 19 Kislev. On y chante le poème R. 'Haï Taïeb lo mét n'est pas mort, il est dans le monde de vérité éméte. Il eut le malheur de voir toute son oeuvre sur la Torah brûlée par inadvertance par sa mère et ne s'en remis pas. Son surnom exprime son mérite. Ribbi Eliahou 'Haï Borgel (Midganote Natane, 1885). R. 'Haï Taïeb lo mét a laissé une oeuvre sur la michna, recueillie par R. David Uzan (auteur de Maguéne David, 1913) et R. Moché Chitroug ou Sitruc (Dayane vers 1920, décédé en 1928) et intitulée 'Hélév 'Hitim (fleur du blé) selon les initiales de son nom. Une nouvelle édition date de 1982 par R. Moché Mimoun avec une préface de R. Méïr Mazouz.

De très nombreuses histoires merveilleuses et édifiantes sont rapportées sur la vie de R. 'Haï Taïeb lo mét.


5e GENERATION

Ribbi Yéchouâ Bessis (1773-9 Tévét 1860). R. Messaoud Elfassi vint assister à sa naissance (sa mère se nommait Masséouda) car il y voyait un futur Sage. Il était dénommé Chouâ. Il était versé dans la qabala pratique et pratiquait le Tiqqoune 'hatsote, prière de minuit; et le recommandait. Il forma de nombreux élèves. Il fut dayane de Tunis à partir de 1826 et succéda à R. Yits'haq 'Hayim David HaCohen-Tanudji. R. Natane Borgel II à qui revenait la charge y renonça en sa faveur. Il fut un grand posséq, décisionnaire. Il signa des autorisations d'imprimer pour de nombreux livres.

L'ensemble de ses contemporains le louèrent.

Il publia Avné tsédéq sur le Choulkhane Aroukh, Guénizé chalom, Maâssé béit dine, Mitsvote Kéhouna,... Ribbi Chaoul ben Moussa HaCohen, de Djerba (1772-1848) reçut la demande de R.Y. Bessis d'assurer la formation des futurs rabbins das le cadre préservé de Djerba devant les débuts de l'assimilation à Tunis et sous l'influence de l'Alliance Israélite Universelle. Son fils est R. Moché Cohen (1790-1863) qui sera le grand-père de R. Moché Khalfon HaCohen et écrivit Bérite Kéhouna sur les coutumes de Djerba. Ribbi Yits'haq Nataf, auteur de Ouchévouâto lé Yits'haq (1825). Les rabbins de la communauté portugaise de Tunis : David Bonan, Daniel Cartoso, Yosséf Lumbroso (vers 1830).

Son maître fut R. Moché Chalom, auteur de Yisma'h Moché dont les autres élèves furent R. Eliahou Bélaïche, R. Moché Barda, R.Chalom Chimôni de Gafsa (1783-1864), R. Mordéha¨Elguez de Sousse, R. Chlomo Scémama décédé en 1806.

Les rabbins qui siégeaient avec lui au tribunal rabbinique étaient : Yists'haq 'Hayiml Achkénazi, Moché Barda, Natane Borgel, Mordehaï Guez, Yéhouda HaCohen-Tanudji, Avraham Hagége, Yéhouda Halévi, Yéhouda Nadjar, Mordékhaï Nadjar, Chmouel Sfez, Yéchouâ Sfez, Avraham HaCohen Yits'haqi.

De très nombreuses histoires merveilleuses et édifiantes sont rapportées sur la vie de R. Yéchouâ Bessis. Son éloge funéraire fut prononcé par R. Yits'haq Avrahami (décédé en 1861) et par R. Raphaël Méïr Panigel, chalia'h de Erets Israël, qui deviendra Grand Rabbin de Jérusalem et décéda le 14 Tévét 1892.

6e GENERATION

R. Avraham HaCohen Yits'haqi, éminent disciple de R. Y. Bessis et auteur de Michkénote Kéhouna. Décédé en 1864. Ribbi Moché Chemla, de Tunis, installé à Sfax fut aussi élève brillant de R. Y. Bessis et se distingua par ses connaissances en toutes matières ainsi que par longue vieillesse. Ribbi Yéhouda Jarmon (1812-1912), centenaire, arrière petit-fils de Néhoraï et porte le nom Yehouda du grand-père de celui-là. Il publia Chouva Israel sur la téchouva (1886) et Na'halote Avote (poèmes, 1877). Ribbi Ouziel Al-Haïk a publié un ouvrage qui est la source de notre connaissance des rabbins et communautés du 18e siècle en Tunisie (Michkénote la Roê, publié en 1860). Son autre livre est aussi original et fait l'éloge funèbre de 31 rabbins. R. Yaâqov Aboccara (1843-1941). (Ribbi Yéhouda Jarmon)

7e GENERATION

R. Moché Khalfon HaCohen, de Djerba (12 Chévate 1874-18 Tévét 1950). Il écrivit Qol Moché sur l'histoire de Djerba et Torah vé 'Haayim en réponses. Il signa le 'hérém contre l'Alliance Israélite Universelle à Djerba, en compagnie de R. Sassi HaCohen, R. Ra'hamim Haddad, R. Yaâqov HaCohen, R. Yosséf Berribi, R. Tsione HaCohen. R. Israel Zeitoun, dayane de Tunis (dcd en 1921), fut favorable à l'Alliance Israélite Universelle. Les rabbins qui ont signé les takkanote, décisions, pour les études à l'Alliance sont Avraham Aboccara, Eliahou Borgel, Mordehaï Chmadja, Yits'haq Farjon, Avraham Finzi, Avraham Lumbroso et Saadia Nataf. R. Yits'haq 'Haï Boukobza, dayane de Moknine (1853-1930).

8e GENERATION (vers 1920-40)

R. David Ktorza, Président du tribunal rabbinique de Tunis. R. David Nahoum, dayane, Tunis. R. Yaâqov Aboccara, Grand rabbin des livournais. R. Makhlouf Idane, Grand rabbin de la synagogue Hara Zghira de Djerba. R. Yaâqov Cohen, Grand rabbin de Gafsa. R. Yosséf Guez, Grand rabbin de Tunis et Sousse (1928-1934).

9e GENERATION

R. 'Hayim Bélaïche, Grand rabbin de Tunis (1940-1947). R. David Ben Baron, Grand rabbin de Tunis (1947-1955).

10e GENERATION : les Mazouz

Ribbi Moché Zaqén Mazouz. R. Ra'hamim 'Haï 'Hawita HaCohen, disciple et successeur du dayane R. Moché 'Halfon HaCohen. Il partit en Israël à Béré'hia et est décédé en 1950. Ribbi Matslia'h Mazouz, fut directeur de Yeshiva à Tunis et dayane, et créa la Yechiva Kissé Ra'hamim au nom de R. Ra'hamim 'Haï 'Hawita HaCohen. Il fut assassiné lors des émeutes le 21 Tévéte 1970. Ses fils, Ribbi Tséma'h et Ribbi Méïr Mazouz ont transféré la yeshiva à Bné Braq en Israël. Le style intérieur est typiquement djerbien. C'est le centre actuel de la tradition d'étude tunisienne et de ses publications. Un siddour quotidien , livre de prière, au nom de Iche Matslia'h est, à ce jour, le siddour le plus précis et le plus lisible dans l'exactitude des règles d'écriture et de prononciation. Baroukh Hachém. Le nom Mazouz, Cohanim de Djerba, l'île aux Cohen, remonterait au temps d'Ezra et désignerait les "derniers " qui se sont joints pour l'aliah vers Jérusalem (-500 avant l'ère commune).

Deux grands autres projets des juifs tunisiens sont en voie de construction : à Jérusalem, une synagogue, reproduction de celle de Djerba dans le quartier de Talpiote ; à Nathania, un Centre mondial des tunisiens avec reproduction de la grande synagogue de 1935 de Tunis.



Hiloula de quelques Sages de Tunisie

(merci de compléter).


- TICHRI - 1. 5673- 1913, R. Chlomo Dana.

- KISLEV - 13. an 5688-1927, R. Moché Chetroug, Sitruc. - 19. an 5596-1836, R. Faï Taïev le mét.

- TÉVÉT - 9. an 5620-1860, R. Yéchiouâ Bessis. - 21. an 5730-1970, R. Matslia'h Mazouz.

- CHEVATE - 10. an 5719-1964, R. Ra'hamim 'Haï 'Hawita HaCohen. - 23. an 5639-1939, R. Yits'haq 'Haï Bokobza.

- NISSANE - 27. R. Chouchane Boukhrits.

- IYAR - 2. an 5675-1915, R. Moché Zakén Mazouz. - 6. an 5608-1848, R. Chaoul HaCohen. - 25. an 5710-1955, R. 'Hayim Nouri.

- SIVANE - 20. an 5707-1947, Rabbi 'Hayim Bellaïche.


La yeshiva actuelle qui enseigne selon la tradition et les méthodes d'étude du judaïsme tunisien : Yeshiva Kissé Ra'hamim Adresse : Rehov HaRav Ouziel 26 POB 2750 Bné Braq. Israel Tel depuis Israël 03-6767163 ou 4 Tel depuis l'étranger : 972 3 6767163 ou 4