Rabbi Akiba
Un article de Biographies.
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Le pere de Rabbi Akiba
Ce que l'on sait des origines de Rabbi Akiba ben Yossef c'est que son père s'appelait Yossef. Rabbi Akiba avait une ame extrêmement sainte. Mais c'est de façon impure qu'il vint au monde. Son père Yossef était un prosélyte qui descendait de Sisra. Il descendait de l'union entre Sisra, le général des armées de Yavin roi de kanaan et de yaël la femme de Hever le Kenite.
Pendant les 40 premières années de sa vie, Rabbi Akiba était ballotté par les forces du mal. Il aurait travaillé dans sa jeunesse, chez un homme très fortuné de Jerusalem, un certain Kalba Saboua dont la fille RAHEL, aurait contre la volonté de son père, quitté l'opulence pour se marier avec Rabbi Akiba. Le couple aurait vécu dans le dénuement extrême au point de dormir sur la paille. Rabbi Akiba lui fit la promesse suivante : Si je deviens riche un jour, je t'offrirai un "JERUSALEM CHEL ZAHAV" (c'était le nom d'un bijou en or sur lequel était gravé le dessin de la ville de JERUSALEM).
Etudes
Rahel encourageait son mari et lui disait : " va au Beth Hamidrach étudier la Thora ! ".Tout le temps que rabbi Akiba étudia la Thora, il ne demanda jamais la charité ni n'accepta de recevoir de dons ou d'aumônes de qui que se soit. Chaque jour, il ramassait un fagot de bois. Il en vendait la moitié, et cet argent servait à l'entretien de sa famille. De l'autre moitié il allumait un feu pour se réchauffer. Rahel dit à rabbi Akiba : " Va apprendre à la Yechiva ! " Il écouta son épouse, il quitta leur foyer pour se rendre à la Yechiva de rabbi ELIEZER et de rabbi YEHOCHOUA .
N'oublions pas de dire que plus tard, Rabbi Akiba offrit vraiment à son épouse la " Jerusalem d'or " dont il lui avait parlé. Quand ses enfants lui faisaient remarquer qu'il montrait à Rahel une tendresse si excessive que les gens s'en moquaient, Akiba leur répondit : " Je ne veux pas écouter ! Elle a beaucoup souffert avec moi, lorsque j'étudiais la Thora ".
Pendant 13 ans, Rabbi Akiba fréquenta l'école de Rabbi Eliezer sans que celui-ci le remarquat. Rabbi Akiba fit de tels progrès dans la Thora qu'à la fin on ne pouvait se séparer de lui : Un jour, Rabbi Akiba arriva en retard à l'Ecole ; il dut s'asseoir dehors. Or, une question de Halakha fut posée dans la salle. Les disciples dirent alors : " La Halakha se trouve dehors ! " Comme une autre question se posait, les disciples s'écrièrent : " La Thora est à l'extérieur ! " A la troisième question, ils déclarèrent, en termes plus précis : " c'est à l'extérieur qu'est Rabbi Akiba ! " On lui fit alors place, et il vint s'asseoir.
24 ans après avoir quitté son foyer Rabbi Akiba revint dans sa ville accompagné de 24000 éLeves. Rabbi Akiba était un des plus grands rabbins du Talmud. Or tous ces étudiants périrent au cours des 33 premiers jours du Omer parce qu'ils ne se témoignaient pas de respect mutuel. Leur mort créa un vide spirituel, jusqu'à ce que Rabbi Akiba enseigne la Thora à 5 nouveaux Talmidim : Rabbi CHIMON bar YOHAI * Rabbi MEI R* Rabbi YOSSI* Rabbi NEHEMIA* et Rabbi YEHOUDA*. Ces grands Tsadikim sont les TANAI M ; ils sont les rabbins de la MICHNA.
Une Ecole a Bne Brak
Akiba ouvrit une école à Bné Brak et devint membre du SanHedrin ce qui l'obligeait de se rendre souvent à Yavné. Akiba a ouvert une nouvelle voie aux études sacrées. Dans la Thora, disait-il, rien n'est superflu #8211; on n'y trouve pas un mot, pas une syllabe, pas une lettre, pas un signe qui n'ait sa raison d'être. En vue de permettre aux juifs qui ne comprenait plus l'Hebreu, l'accès de la bible, il favorisa une nouvelle traduction grecque de l'Ecriture, entreprise d'un prosélyte Aquilas.
Rabbi Akiba n'était pas seulement un profond érudit, il était aussi un homme d'action. Il n'Hesita pas à entreprendre de longs et pénibles et périlleux voyages dans l'intérêt du judaïsme. C'est ainsi qu'il se rendit à Rome, à la tête d'une délégation juive, pour obtenir des autorités un allègement aux accablantes mesures qui frappaient les juifs.
Rabbi Akiba devint très riche à la fin de sa vie. L'argent venait de partout.
Rabbi Akiba était aussi un grand patriote. Il prit une part prépondérante dans les préparatifs d'une dernière insurrection organisée par BAR KOKHBA contre les romains. Ce souLevement, l'un des évenements les plus étonnants en vérité de l'histoire du monde qui se termina pour nous juifs d'une manière tragique.
Les Sages du Talmud étaient en général des gens réalistes ; leur pensée était toujours logique et assez sceptique face aux impulsions extrémistes des patriotes. Et pourtant Rabbi Akiba soutint BAR KOKHBA. Lorsque Rabbi Akiba vit Bar Kokhba il s'écria : " Celui-là est le Roi Messie ". Le Zohar nous informe que Akiba et Bar Kokhba avait une racine commune issue de CHELA troisième fils de YEHOUDA. Le c#339;ur a des raisons que la raison n'a pas. Rabbi Yohanan ben Torta contemporain de Rabbi Akiba lui disait : " Akiba ! il te poussera de l'herbe sur les joues avant que le Messie n'arrive. Les romains écrasèrent la révolte, mais non sans mal. Comprenant que c'était dans leur religion que les juifs puisaient leur force, ils interdirent aux juifs l'étude de la Thora.
Au mépris de la mort, Akiba continua à enseigner à ses éLeves.
Un juif du nom de papos ben Yehouda vint le trouver et lui demanda : Akiva ! n'as tu point peur des autorités ? Il lui répondit par une allégorie :
" Un jour, le renard ayant observé que les poissons se mouvaient anxieusement dans l'eau : Pourquoi, leur demanda-t-il êtes vous inquiets ? Parce que nous craignons les filets des pécheurs- Et bien venez au bord du rivage, nous vivrons ensemble en paix. Quoi répondirent les poissons, si nous ne sommes en sécurité dans l'eau qui est notre élément naturel comment pourrions nous l'être sur terre."
Notre élément vital c'est la Thora ajouta Rabbi Akiba ; l'abandonner ce serait nous livrer à la mort. Les romains arrêtèrent et le jetèrent en prison. Papos fut aussi arrêté. Lorsque Rabbi Akiba vit Papos il lui demanda : Papos, qui t'a amené ici ? Et celui-ci répondit : Heureux Rabbi Akiba, qui t'es fait arrêter pour la cause de la Thora ! Malheur à moi, Papos, qui me suis fait emprisonner pour des futilités. Rabbi Akiba, agé de 120 ans fut amené à Césarée pour être jugé devant le chef romain. Lorsqu'on fit sortir Rabbi Akiba pour l'exécuter, c'était l'heure de réciter le " cHema "
Ses bourreaux torturaient son corps avec des peignes de fer, et lui, il acceptait le joug du royaume des cieux. Ses disciples lui demandèrent : Notre maître, jusque là ? Toute ma vie, leur répondit-il, je me suis affligé à propos de ce verset " de toute mon ame " et à présent que cette occasion se présente, ne l'accomplirais-je point ? " ECOUTE ISRAEL, HACHEM, NOTRE D' , HACHEM EST UN " Une voix céleste se fit entendre et déclara : - Heureux Rabbi Akiba car ton ame s'est envolée en disant EHAD.
Les anges se présentèrent devant D' et demandèrent : " Est-ce cela la Thora ? Est-ce là son salaire ? C'est de ta main qu'aurait dû mourir Rabbi Akiba et non pas par la main des hommes.
" La vie est leur lot ". répondit le Saint Béni Soit-Il. Le lot des justes et leur récompense ne leur sont point donnés dans ce monde-ci mais dans la terre de vie, dans le monde qui vient.
Quand MosHe posa à D' la même question : Est-ce cela la Thora ? Est-ce là son salaire ? Tais-toi ! lui ordonna le Saint Béni Soit-Il. Tel est mon plan. L'intelligence et les pensées de l'homme ne sont pas à même de saisir les pensées du Créateur.
Le disciple de Rabbi Akiba, qui était aussi son serviteur, Rabbi Yehochoua Hagarsi, fut séparé de son maître la veille de Yom Kipour ? Et il retourna chez lui. . . .Le prophète Elie se présenta à lui pour lui dire que son maître Akiba est mort en prison. Ils se mirent en route. Là-bas, ils trouvèrent les gardes endormis. Ils prirent le corps de Rabbi Akiba ; toute la nuit ils le transportèrent et arrivèrent dans la région de Tibériade. Une grotte s'ouvrit devant eux, ils déposèrent Rabbi Akiba sur la litière et sortirent.
Quand Rabbi Akiba fut exécuté à Césarée, la nouvelle parvint à Rabbi Yehouda Ben BAVA et à Rabbi HANANYA BEN TARDION. Ils se déchirèrent les vêtements en déclarant :
" Frères, écoutez-nous ! Rabbi Akiba n'a été mis à mort que pour nous avertir que des décrets terribles nous attendent. Effectivement, 12 mois après la mort de Rabbi Akiba, cette propHetie s'accomplit.
Avec Akiba périrent 9 autres rabbins célèbres. Après ces malheurs des célèbres Tanaïm disciples de Rabbi Akiba pourvus de la SEMIKHA donnée par Rabbi Yehouda ben Bava gagnèrent le nord du pays ; ils se rendirent en Galilée pour assurer à Oucha la continuité spirituelle de Yavneh : Rabbi Meir, Rabbi Yehouda ben Ilaï , Rabbi Chimon Bar Yohai, Rabbi Yossi Ben Halaphta et leurs collègues. Ils sont les Sages de la Michna :
On dit dans la Guemara : - Une michna anonyme : de Rabbi Meir - Un Sifra anonyme : de Rabbi Yehouda - Un Sifri anonyme : de Rabbi Chimon - Un Seder Olam anonyme : de Rabbi Yossi
Yissy ben Yehouda avait l'habitude d'énumérer les mérites de nos sages. De Rabbi Akiba il disait : " C'est un trésor bien cloisonné " c'est à dire un trésor qui possède de nombreux compartiments, de sorte que tout ce qu'on y introduit est gardé séparément de façon ordonnée et non pêle- mêle.
Citations
RABBI AKIBA DISAIT :
En vertu de quel verset de la Thora un SanHedrin qui a rendu une sentence capitale doit observer ce jour là un jeûne total ? C'est à cause du verset suivant : " Ne faîtes point de repas près du sang ". " Tu aimeras ton prochain comme toi même " Rabbi Akiba enseigne : Voilà la grande règle, dans la Thora.
--- Deux personnes faisaient route ensemble ; l'une d'elles avait une outre d'eau ; si toutes les deux en boivent, elles risquent de mourir. Si une seule en boit, elle arrivera à un endroit habité. Ben Petouri enseignait que toutes les deux en boivent et meurent ; mais Rabbi Akiba enseigna : La Thora dit : " Et ton frère vivra avec toi ". Cela signifie que ta vie passe avant celle de ton prochain.
On voulut attribuer à Rabbi Akiba la fonction de Gabaï Tsedaka ; c'est à dire celui qui regroupe les dons et les distribue aux nécessiteux. Rabbi Akiba alla prendre conseil auprès de sa femme qui lui dit : Accepte cette charge, mais si tu te fais insulter et mépriser ne te mets pas en colère pour autant et ne garde pas rancune de ces affronts.
--- En matière de justice, il ne faut pas tenir compte de la situation matérielle. " Tu n'avantageras pas le pauvre dans son procès ". --- Rabbi Akiba disait : " On ne travaille pas avec l'argent voué aux besoins des fondations pieuses, ni avec les fonds réservés à la charité ". --- Rabbi Akiba avait une fille à qui les astrologues avaient prédit que le jour où elle se Marierait, un serpent la mordrait et lui ferait perdre la vie. Le jour de son mariage elle retira l'épingle d'or qui retenait son voile et la planta dans la muraille. Au matin elle découvrit avec stupéfaction qu'un serpent mort transpercé par le bijou sortait en même temps. Rabbi Akiba lui demanda qu'elle bonne action elle avait fait pour être sauvée de la mort ? Elle raconta : Un pauvre est venu hier et alors que tout le monde était affairé avec les préparatifs du mariage, je me suis levée et lui ai apporté ma propre part de nourriture. Et Rabbi Akiba conclut : LA TSEDAKA SAUVE DE LA MORT. --- Il disait encore : Même les indigents en Israel doivent être considérés comme des aristocrates déchus ; car ils sont les descendants d'Abraham, d'Itshak et de Jacob. ---
Rabbi Akiba enseignait : Il faut dire sans cesse : Tout ce que D' fait, il le fait pour le bien. --- Rabbi Akiba disait : " Fais plutôt de ton Chabbat un jour ordinaire, mais ne sois pas l'obligé de tes créatures ".
Il disait encore : C'est un bon signe que de trouver agréable ce que l'on a; ne pas le trouver agréable est de mauvaise augure
--- " Si l'homme et la femme ont une conduite méritoire, ils ont avec eux la présence divine ; Sinon, le feu les dévorera ". Quel est celui qui est riche ? Rabbi Akiba répondit : C'est celui qui a une épouse belle par sa conduite. ---
Rabbi Akiba railla un jour trop fortement les pécheurs. Le Satan se montra alors à lui, sous la forme d'une femme qui était qui était au sommet d'un arbre. Rabbi Akiba grimpa à l'arbre ; mais quand il fut à mi-hauteur, le Satan cessa son expérience : Si dans le ciel on ne m'avait pas retenu en criant : Attention à Rabbi Akiba et à sa Thora, je l'aurais voué à la confusion.
--- Rabbi Akiba avait constamment cette phrase de nos sages à la bouche : " L'homme doit toujours se dire : Tout ce que fais D' il le fait pour le bien ! " Un jour Rabbi Akiba était en voyage et arrivé dans une ville il chercha un endroit où passer la nuit, mais les habitants n'acceptèrent pas de l'accueillir. Rabbi Akiba se dit : Tout ce que fait D' c'est pour le bien et il se prépara à passer la nuit dans les champs. Il avait avec lui, un coq, un ane et une lampe. Le coq devait réveiller Rabbi Akiba de bonne heure le matin. L'ane servait pour son transport. Et la lampe servait à l'éclairer. Un coup de vent éteignit la lampe; un chat sauvage surgit des bois et dévora son coq et son ane devenait la proie d'un lion. Rabbi Akiba ne s'en affligea pas " Tout ce que fait D' c'est pour le bien ". Cette nuit là une troupe se jeta sur la ville et emmenèrent ses habitants en captivité. Si la lumière avait été allumée ils l'auraient vue de loin et l'auraient à lui aussi fait prisonnier. Si le coq n'avait été dévoré, il aurait lancé son cri de même que l'ane aurait brait et les gens de la troupe l'auraient repéré.
Rabban Gamliel, Rabbi Elazar, Rabbi Yehochoua et Rabbi Akiba montèrent un jour ensemble à Jerusalem. Lorsqu'ils atteignirent HAR HATSOFIM (le mont Scopus) d'où ils purent voir le Temple détruit, ils déchirèrent leurs vêtements, selon la Halakha. En arrivant à la montagne du Temple, ils virent un renard qui s'échappait du Saint des Saints ; l'endroit le plus sacré, où seul le Cohen Gadol ne pouvait rentrer que le jour de Yom Kipour. Voyant cela, Rabban Gamliel, Rabbi Elazar et Rabbi Yeochoua se mirent à pleurer alors que Rabbi Akiba sourit. Ses compagnons s'étonnèrent : Akiba, tu nous étonnes et nous rend perplexes ! Nous pleurons, et toi, tu souris ! Comment pourrions-nous ne pas pleurer ? Cet endroit si sacré est à présent dégradé et dévasté à un tel point que les renards s'y promenent. Le verset " . . sur la montagne de Tsion, où des renards circulent. . " s'est accompli ! C'est précisément pour cela que je souris répondit Akiba.
Deux prophètes OURIYA et ZAKHARIA. Le premier vécu au temps du premier Temple alors que Zakharia était contemporain du second Temple. Que dit Ouriya : " Voici ce que dit D' : Tsion sera labouré comme un champ et Jerusalem deviendra un amas de ruines. Et que dit Zakhariya : " A nouveau, des vieillards et des seront assis sur les places de Jerusalem. . . " et il ajoute " . .les rues de la cité s'empliront de garçons et de fillettes qui s'ébattront sur les places. . " Si la propHetie d'Ouriya s'est réalisée c'est la preuve qu'un jour les paroles consolatrices du prophète Zakharia se réaliseront aussi . .Akiba, tu nous a consolés ! lui répondirent ses trois compagnons.
Terminons ce texte avec la dernière Michna du traité YOMA, traité de Yom Kippour. " Heureux êtes-vous, O Israel ! Devant qui vous purifiez vous ? Et qui vous purifie ? Notre Père qui est aux cieux ! car il est dit : " Et J'épancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations, Je vous purifierai.
Akiba était aussi un grand patriote. Il prit une part prépondérante dans les préparatifs d’une dernière insurrection organisée par BAR KOKHBA contre les romains. Ce souLevement, l’un des évenements les plus étonnants en vérité de l’histoire du monde qui se termina pour nous juifs d’une manière tragique.
Les Sages du Talmud étaient en général des gens réalistes ; leur pensée était toujours logique et assez sceptique face aux impulsions extrémistes des patriotes. Et pourtant Rabbi Akiba soutint BAR KOKHBA. Lorsque Rabbi Akiba vit Bar Kokhba il s’écria : « Celui-là est le Roi Messie ». Le Zohar nous informe que Akiba et Bar Kokhba avait une racine commune issue de CHELA troisième fils de YEHOUDA. Le cœur a des raisons que la raison n’a pas. Rabbi Yohanan ben Torta contemporain de Rabbi Akiba lui disait : « Akiba ! il te poussera de l’herbe sur les joues avant que le Messie n’arrive. Les romains écrasèrent la révolte, mais non sans mal. Comprenant que c’était dans leur religion que les juifs puisaient leur force, ils interdirent aux juifs l’étude de la Thora. Au mépris de la mort, Akiba continua à enseigner à ses éLeves. Rabbi Akiba, agé de 120 ans fut amené à Césarée pour être jugé devant le chef romain. Lorsqu’on fit sortir Rabbi Akiba pour l’exécuter, c’était l’heure de réciter le « cHema » Ses bourreaux torturaient son corps avec des peignes de fer, et lui, il acceptait le joug du royaume des cieux. Ses disciples lui demandèrent : Notre maître, jusque là ? – Toute ma vie, leur répondit-il, je me suis affligé à propos de ce verset « de toute mon ame » et à présent que cette occasion se présente, ne l’accomplirais-je point ? « ECOUTE ISRAEL, HACHEM, NOTRE D’ , HACHEM EST UN » Une voix céleste se fit entendre et déclara : - Heureux Rabbi Akiba car ton ame s’est envolée en disant EHAD. Les anges se présentèrent devant D’ et demandèrent : « Est-ce cela la Thora ? Est-ce là son salaire ? C’est de ta main qu’aurait dû mourir Rabbi Akiba et non pas par la main des hommes. « La vie est leur lot ». répondit le Saint Béni Soit-Il. Le lot des justes et leur récompense ne leur sont point donnés dans ce monde-ci mais dans la terre de vie, dans le monde qui vient. Quand MosHe posa à D’ la même question : Est-ce cela la Thora ? Est-ce là son salaire ? Tais-toi ! lui ordonna le Saint Béni Soit-Il. Tel est mon plan. L’intelligence et les pensées de l’homme ne sont pas à même de saisir les pensées du Créateur. Le disciple de Rabbi Akiba, qui était aussi son serviteur, Rabbi Yehochoua Hagarsi, fut séparé de son maître la veille de Yom Kipour ? Et il retourna chez lui. . . .Le prophète Elie se présenta à lui pour lui dire que son maître Akiba est mort en prison. Ils se mirent en route. Là-bas, ils trouvèrent les gardes endormis. Ils prirent le corps de Rabbi Akiba ; toute la nuit ils le transportèrent et arrivèrent dans la région de Tibériade. Une grotte s’ouvrit devant eux, ils déposèrent Rabbi Akiba sur la litière et sortirent.
Quand Rabbi Akiba fut exécuté à Césarée, la nouvelle parvint à Rabbi Yehouda Ben BAVA et à Rabbi HANANYA BEN TARDION. Ils se déchirèrent les vêtements en déclarant :
« Frères, écoutez-nous ! Rabbi Akiba n’a été mis à mort que pour nous avertir que des décrets terribles nous attendent. Effectivement, 12 mois après la mort de Rabbi Akiba, cette propHetie s’accomplit.
Avec Akiba périrent 9 autres rabbins célèbres. Après ces malheurs des célèbres Tanaïm disciples de Rabbi Akiba pourvus de la SEMIKHA donnée par Rabbi Yehouda ben Bava gagnèrent le nord du pays ; ils se rendirent en Galilée pour assurer à Oucha la continuité spirituelle de Yavneh : Rabbi Meir, Rabbi Yehouda ben Ilaï , Rabbi Chimon Bar Yohai, Rabbi Yossi Ben Halaphta et leurs collègues. Ils sont les Sages de la Michna.
Article de Hevrat Pinto
Source : Hevrat Pinto
Rabbi Akiva était parmi les grands l’un des plus grands. «Es-tu cet Akiva Ben Yossef dont le renom remplit le monde entier ?» C’est ainsi qu’un jour Rabbi Dossa Ben Horkinas dont les yeux s’étaient obscurcis par l’age, interpella le grand homme dont le précepte nous est présenté aujourd’hui pour le commenter. Il fut le premier dont nous savons qu’il s’efforça de classer systématiquement l’immense matière de la loi orale. C’est à lui que nous devons le premier manuscrit de la Michna, c’est à lui qu’on peut attribuer la Thossephta, le Siphra, Siphri et l’ouvrage historique Séder Olam Rabbah.
Tout aussi importante que son érudition fut son activité d’enseignement et son activité pour le bien commun. Sa piété, sa crainte du pécHe, son amour de Dieu et sa soumission à Sa Sainte Volonté, s’avéraient toujours dans les grandes comme dans les petites choses.
Merveilleux fut le destin de sa vie. Son père était un païen qui se convertit au judaïsme. Le fils grandit dans l’ignorance et gagnait sa vie en gardant les moutons, jusqu’à ce qu’une noble jeune fille le gagna à l’étude de la Torah, et quitta la maison paternelle pour suivre l’époux bien-aimé vers la misère et l’indigence.
Jamais peut-être un homme n’a eu besoin de lutter et combattre pour acquérir le savoir autant que Rabbi Akiva. Bien que n’étant plus très jeune, il dut commencer par les premiers rudiments, il dut apprendre à lire et à écrire et en même temps gagner sa vie et celle de sa femme et de ses enfants. Personne n’a jamais dû témoigner d’autant de patience et de persévérance que Rabbi Akiva. Il apprit pendant seize ans chez ses maîtres, sans prendre la parole, jusqu’à ce qu’enfin il éleva la voix pour une parole décisive, triomphant enfin de son propre maître !
Probablement aucun autre homme n’a déploYe une activité enseignante comparable à celle de Rabbi Akiva. Autour de lui se groupèrent vingt-quatre mille hommes et jeunes gens, qu’il instruisait dans un champ. Jamais peut-être un homme n’a vécu des événements aussi douloureux que Rabbi Akiva. Ses disciples furent emportés devant ses yeux; l’homme qu’il avait pris pour le Messie (Bar-Cokhva), succomba dans ses combats contre les Romains, et Israël subit une défaite comme il n’y eut ni avant ni après. Tout semblait perdu, mais Rabbi Akiva ne perdit pas sa confiance en Dieu. Cette confiance lui donna le courage de recommencer à un grand age son activité enseignante et il réussit à former des hommes qui furent les colonnes du judaïsme. Son activité bénie par Dieu, irrita la colère des Romains. Il fut jeté en prison et donna sa vie pour la sanctification du nom divin. Pendant qu’on l’exécutait par les plus horribles tortures, il proclama l’unité de Dieu et loua son Créateur d’avoir la grace de pouvoir témoigner par la mort de son amour infini pour le Seigneur du monde.
Le précepte du grand Sage qu’il nous est donné d’expliquer forme le début d’une série de sentences qui nous ouvrent toute une perspective sur la profondeur de sa pensée.
Quand les hommes de la Grande Assemblée fondèrent à nouveau l’Etat juif, après le retour de la captivité babylonienne, ils prononcèrent la grande parole : «Batissez un mur autour de la Torah». La Torah ressemble à un merveilleux jardin où poussent prospèrent et fleurissent les arbres les plus précieux, les plantes les plus utiles et les plus belles fleurs. Des animaux apprivoisés et sauvages, des hommes mauvais ou malhonnêtes, des enfants ou des étourdis, auraient tôt fait de saccager le jardin, si un mur protecteur ne l’entourait.
Rabbi Akiva, celui qui releva notre peuple qui, gisant à terre, saignait de mille blessures, c’était lui l’homme digne de se saisir de ce principe des membres de la Grande Assemblée.