Menachem Mendel Schneersohn
Un article de Biographies.
Traduit de l'anglais d'un article de Wikipédia.
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Biographie
Le septième et dernier Lubavitcher Rebbe a été appelé également : Menachem Mendel Schneerson (mais sans « h » dans son dernier nom. Il était son arrière arrière petit-fils.)
Menachem Mendel Schneersohn (ou Menachem Mendel ou Tzemach Tzedek) (1789 - 1866) est un Rabbi Chabad.
Il était le troisieme Rabbi' de la dynastie Chabad.
Depuis 1940, le mouvement a eu son siège social dans Brooklyn ( New York) aux Etats-Unis avec des branches partout dans le monde, formant un mouvement international.
Ouvrages
Schneersohn a été également connu comme le Tzemach Tzedek (« pousse juste »), le nom pour un abrégé volumineux du halakha (loi juive) qu' il a écrit.
Il a également écrit le Derech Mitzvotecha (« Chemin des commandements »), une exposition mystique de halakha.
Il a compilé les travaux principaux de Shneur Zalman de Liadi, y compris le Siddour Mi'Kol Ha'Shanah (généralement connu sous le nom de Siddur Im Dach), Likutei Torah et Torah Ohr .
Le Tzemach Tzedek était unique parmi les rabbins Chabad en raison de son rapport très proche avec les autres Rabbanim.
- Le Rabbin Yechiel Michel Epstein a passé six mois sous sa tutelle, et a raconté à ses enfants qu'il a appris la majeure partie de sa connaissance mystique pendant ce temps.
- Le Rabbin Moche Sofer et Le Rabbin Akiva Eiger ont été également connus pour avoir une correspondance étroite avec le Tzemach Tzedek.
Schneersohn est le petit-fils du premier Rabbi de Lubavitch, Shneur Zalman of Liadi, et devint le gendre du deuxième Rabbi Dovber Schneuri.
Le septième et dernier Rabbi de Lubavitch, Menachem Mendel Schneerson était cinquième dans une ligne paternelle directe à partir de ce troisième Rabbi et a Herité de son nom.
Article du Site Lerabbi.net
Rabbi Mena'hem Mendel, le Tséma'h Tsédek
Rabbi Mena'hem Mendel Scheerson naquit le 29 Elloul 5549 (1789), à la veille de Roch Hachana. Son père était le 'Hassid Rabbi Chalom Cha'hna et sa mère, la Rabbanit Devora Léa, seconde fille de l'Admour Hazaken. On lui donna le nom de Rabbi Mena'hem Mendel de Vitebsk. A la suite de la large diffusion que fit l'Admour Hazaken de la 'Hassidout, une accusation fut portée contre lui devant le tribunal céleste. La Rabbanit Devora Léa en eut connaissance et, juste avant Rosh Hashana 5553 (1792), elle proclama devant les 'Hassidim qu'elle offrait sa vie pour son père. Elle quitta effectivement ce monde juste après Rosh Hachana, le jour du Tsom Guédalya. Depuis ce moment, Rabbi Mena'hem Mendel fut élevé par son grand-père, l'Admour Hazaken, qui lui enseigna personnellement la Thora.
Très tôt, le Tséma'h Tsédek fit preuve d'une rare intelligence et d'une mémoire hors du commun. En 5562 (1802), alors qu'il était seulement âgé de treize ans, il entreprit de rédiger les commentaires de la partie législative de la Thora et de la 'Hassidout qu'il entendait de son grand-père, l'Admour Hazaken, en y ajoutant ses propres explications. Il se mariaen 5563 (1803) avec la Rabbanit 'Haya Mouchka, fille de l'Admour Haemtsahi.
En 5566 (1806), il fut chargé par l'Admour Hazaken, ainsi que son grand oncle, le Maharil, Rabbi Yéhouda Leïb, frère de l'Admour Hazaken, d'examiner toutes les questions qui lui parvenaient. De même, il commença à guider les jeunes 'Hassidim et s'adressa à eux, en particulier dans ses discours publics.
L'Admour Hazaken resta, toute sa vie, très attaché à lui, comme il l'avait promis à sa mère, la Rabbanit Devora Léa et le Tséma'h Tsédek l'accompagna, en 5569 (1809), lorsqu'il se rendit en Wholinie. Plus tard, en 5570 (1810), Rabbi Chnéor Zalman le chargea, avec son grand oncle, Rabbi Moshé, le plus jeune fils de l'Admour Hazaken, de gérer les affaires communautaires. Rabbi Moshé avait tout juste quelques années de plus que lui et, étant enfants, ils avaient étudié ensemble la Thora.
Par la suite de 5574 à 5587 (1814 à 1827), Rabbi Mena'hem Mendel s'isola et se consacra à l'étude avec une formidable ardeur, accumulant d'énormes connaissances.
C'est en 5588 (1828), peu après le décès de son beau-père, qu'il a prit ma tête des 'Hassidim 'Habad. C'est précisément à cette époque, qu'un décret du tsar instaura la conscription des enfants juifs. Les "canonistes" se virent ainsi imposer vingt cinq ans de service militaire. Arrachés à leur famille à l'âge de sept ans, ils devaient servir dans l'armée jusqu'à trente deux ans et n'étaient bien souvent relâchés qu'après avoir abjuré.
Article de Hevrat Pinto
Auteur de « Tsema’h Tsedek »
Source : Hevrat Pinto
Saint fils de saint, fils de la fille d’un saint, gaon et tsaddik, pilier de la ligne ‘HaBaD (sigle de ‘Hokhma, Bina, Da’at), tel était Rabbi Mena’hem Mendel Schneorson. C’était le petit fils de Rabbi Schneor Zalman de Lady (fils de sa fille Devorah Léah) et le gendre de son fils le Admor (sigle de Adoneinou Moreinou VéRabbeinou) dit « du milieu », Rabbi Dov Ber.
Rabbi Mena’hem Mendel est né de Rabbi Chalom Schakhna le 29 Eloul 5649 (1789). A un très jeune age, il commença à étudier chez le père de sa mère Rabbi Schneor Zalman, le premier Admor des ‘hassidim de Loubavitch. Ayant constaté que son petit-fils était destiné à la grandeur, le grand-père se consacra à lui et le surveillait comme la prunelle de son œil. Il était heureux du développement de son petit-fils, et lui enseigna le meilleur de sa Torah.
Un jour, le grand-père, auteur du Tanya, le vit jouer avec d’autres garçons. Ils avaient mis une planche en diagonale et jouaient à qui monterait sur la planche et arriverait au sommet. Tout le monde courait, montait sur la planche et avant d’arriver à la moitié, trébuchait et tombait. Le petit Mendele courut, monta sur la planche et arriva au sommet.
Le grand-père, qui était présent, lui demanda : « Mendele, pourquoi as-tu mieux réussi que les autres ?
– C’est très simple, répondit le gamin. Ils sont montés sur la planche avec les yeux en bas, vers la terre, ils ont vu comme ils étaient haut, ils ont eu le vertige, ils ont trébucHe et ils sont tombés. Moi je suis monté sur la planche avec les yeux tournés vers le haut, vers le ciel. J’ai vu comme j’étais petit, j’ai mis toutes mes forces et je suis monté jusqu’à arriver tout en haut de la planche. »
Jusqu’à l’age de la bar mitsvah, il n’étudia que la Torah révélée, et ensuite, sur le conseil de son grand-père, il entreprit également l’étude de la Torah cacHee.
A l’age de quinze ans, son illustre grand-père le chargea de diverses taches pour le bien de la communauté. Il lui enseigna à être ordonné dans son travail, et lui disait : « Mendele, il faut travailler pour être ordonné plus dur que pour être érudit, car l’ordre est l’un des principes de base de tout ce qui concerne le savoir et la qualité du caractère. »
Et le petit-fils ne déçut pas son grand-père. A un très jeune age, il commença à écrire des commentaires, dont son grand-père lui faisait de grands compliments. Sur son conseil, il épousa la fille de Rabbi Dov Ber, le fils du Rav, connu parmi les ‘hassidim sous le nom de Admor Haemtsaï (« le Admor du milieu »).
Après son mariage, il vécut chez son beau-père en étudiant la Torah et la ‘hassidout dans la sainteté et la pureté. C’est à cette époque-là, racontait Rabbi Mena’hem Mendel, que j’ai appris de mon grand-père à mettre toute ma confiance dans les tsaddikim. Voici ce qui s’était passé :
Un jour, le vieux Rav, Rabbi Schneor Zalman, lui avait demandé : « Mendele, dis-moi de combien est ta dot ? – Deux mille roubles, répondit Rabbi Mena’hem Mendel. – Et que penses-tu faire avec cet argent ? lui demanda de nouveau le vieux Rav. – Je vais le donner à un riche de confiance et je gagnerai un peu dessus, répondit le petit-fils. Le grand-père reprit : – Qu’est-ce que cela fait qu’il soit maintenant riche, il se peut qu’au bout de quelque temps il devienne pauvre. Je te conseille de mettre l’argent dans cette boite, la boite de tsedakah, le capital et les bénéfices seront tous en sécurité. »
Rabbi Mena’hem Mendel s’esquiva de la chambre de son grand-père et donna l’argent à un homme très riche et de grande confiance. Au bout de quelques mois, celui-ci perdit son argent et devint très pauvre.
Un jour, le grand-père lui demanda : « Mendele, dis-moi, combien as-tu gagné avec ton argent ? » Le petit-fils lui raconta la vérité sur ce qui était arrivé. Alors le grand-père lui dit : « Pourquoi ne m’as-tu pas écouté, quand je t’ai conseillé de donner ton argent à la tsedakah ? Pourquoi n’as-tu pas eu plus de confiance dans les paroles de ton Rav qu’un simple juif ? Et le grand-père continua à raconter : Un jour, je suis parti de Mezritch et je me suis arrêté en route dans une auberge. Le propriétaire était un homme vieux, honnête et droit. Je lui ai demandé depuis quand il vivait dans cette auberge, et il m’a répondu : plus de cinquante ans. Je lui ai dit : Y a-t-il ici dix juifs pour prier avec un minyan ? – Non, répondit-il. Je lui ai dit : « Comment un juif peut-il prier toute sa vie dans la solitude sans jamais entendre la kedouchah et barekhou ? Pourquoi ne venez-vous pas vous installer en ville ? Ce juif me répondit : Rabbi, ici j’ai ma subsistance, qu’est-ce que je ferais en ville ? Je lui ai dit : Si le Saint béni soit-Il nourrit tous les juifs de la ville, il vous nourrira aussi. Et j’ai ajouté : « Sachez que je suis l’éLeve de notre grand maître Rabbi Dov de Mezritch. »
Au bout d’une demi-heure, j’ai vu des charrettes remplies de toutes sortes d’objets. J’ai demandé : Qu’est-ce que c’est ? Le vieux m’a répondu : J’ai fait comme le Rav m’a dit. » Et le Rav ajouta à l’adresse de son petit-fils : « Considère qu’à ce moment-là j’étais jeune, mais quand il a entendu que j’étais l’éLeve du Rabbi de Mezritch, sans prendre le temps de réfléchir il est allé s’installer en ville. Et toi, tu as entendu de moi qu’il était possible que tu perdes ton argent, et tu ne m’as pas cru. »
Après la mort de son oncle et beau-père, le Admor « du milieu », il refusa de prendre sur lui la direction des ‘hassidim de ‘Habad, car c’était une lourde tache, et il voulait être un simple ‘hassid comme tous les autres. Voici ce que raconte sur lui son fils Rabbi Chemouël :
Un jour, Rabbi Chemouël est rentré chez son père le « Tsema’h Tsedek » et l’a trouvé en train de marcher dans sa chambre, une profonde douleur inscrite sur le visage. Il eut peur, croyant qu’un malheur s’approchait. A sa question, son père répondit :
« Il y a aujourd’hui cinquante ans depuis ma dernière réunion de ‘hassidim. J’avais alors vingt ans, et le lendemain mon grand-père m’a appelé, il m’a parlé du verset « A partir de vingt ans », et il m’a donné sa bénédiction que je réussisse dans l’écriture de commentaires de la Torah, révélée et cacHee. Depuis, à chaque réunion où j’étais présent, on m’a honoré d’abord en tant que petit-fils du Admor, puis comme gendre du Admor « du milieu ». Et depuis que j’ai pris sur moi le joug de la direction des ‘hassidim, il y a une trentaine d’années, je n’ai plus connu le goût d’une réunion de ‘hassidim, c’est cela qui me donne beaucoup de peine. » Et des larmes roulaient de ses yeux.
Mais sous l’influence de ses proches, il assuma la responsabilité des ‘hassidim après la mort de son beau-père. De près et de loin, on venait le
trouver pour boire avidement ses paroles. Rabbi Mena’hem Mendel se faisait beaucoup de souci pour ses ‘hassidim. Il acheta un terrain, fonda le village de Chtsedrin et y installa beaucoup de juifs. Son nom se répandit dans le monde entier, et de tous les coins de la diaspora on s’adressait à lui avec des questions. Bien qu’il ait été surchargé de travail, il ne cessa jamais d’y répondre. Il rassembla toutes ses explications halakhiques dans son livre de responsa « Tsema’h Tsedek », en quatre parties.
En 5708 (1848), il fut invité à Saint-Petersbourg à une réunion organisée par le ministre de l’éducation russe, le prince Obrov, qui voulait faire accepter aux rabbanim que les enfants d’Israël apprennent la langue russe et les matières générales. Rabbi Mena’hem Mendel était déterminé à s’opposer à ce que les enfants d’Israël fassent des études générales, et craignant que son attitude ne lui coûte la vie, il emporta avec lui son linceul. Mais son mérite le protégea, il rentra en paix et sortit en paix.
En 5715 (1855), des opposants le dénoncèrent, et sa maison fut placée sous surveillance des autorités. Il alla alors lui-même trouver le gouverneur de la région, qui lui promit de ne pas prêter attention aux délateurs.
En 5720 (1860), il tomba malade et ne Guerit plus jusqu’au jour de sa mort le 13 Nissan 5726 (1866). Il avait soixante dix-sept ans quand son ame le quitta dans la ville de Loubavitch. Il ordonna de ne graver sur la tombe aucun titre de gloire, mais uniquement qu’il avait contribué au repentir de beaucoup de gens. Son fils le Admor Rabbi Chemouël prit sa place.
Liens
Rabbis de Lubavitch
- Les Rabbis Chabad :
- Shneur Zalman of Liadi (1745-1812)
- Dovber Schneuri (1773-1827)
- Menachem Mendel Schneersohn (1789-1866)
- Shmuel Schneersohn (1834-1882)
- Sholom Dovber Schneersohn (1860-1920)
- Joseph Isaac Schneersohn (1880-1950)
- Menachem Mendel Schneerson (1902-1994)he:מנחם מנדל שניאורסון (הצמח צדק)